Vous revenez au râtelier de bouteilles et constatez, en regardant à travers, qu'il n'y a plus personne dans le cellier. Les policiers qui l'ont fouillé, n'ayant rien trouvé, sont remontés. La voie est libre. Dans ce sens, ouvrir le passage secret est un jeu d'enfant : le levier de commande est apparent dans le mur, et même bien en évidence. Vous le faites jouer, faites coulisser le pan de râtelier et vous retrouvez dans le cellier. Prudemment, vous remontez l'escalier jusqu'au rez-de-chaussée. Vous entrouvrez la porte et y risquez un ?il. Personne en vue. Vous franchissez la porte, qui grince atrocement sur ses gonds. Votre c?ur faillit s'arrêter, mais vous n'entendez pas de bruit distinct. Le Chicago Ace doit être vide.
Vous retournez dans la salle de bar et vous plaquez immédiatement contre le mur : une voiture de police est stationnée devant, et un agent est dans une conversation agitée avec son talkie-walkie. Il prend alors la direction de la porte d'entrée, suivi par plusieurs de ses pairs. Vous tournez les talons quand soudain, vous entendez un bruit de course dans l'escalier qui mène au premier étage. Quelqu'un descend, et il n'est pas seul non plus. Vite, vous vous élancez dans le couloir qui mène à la porte de derrière. Lorsque vous passez devant la porte des cuisines, cette dernière s'ouvre à la volée et un homme vous saute dessus et vous plaque sur le sol. Vous n'avez pas eu le temps de réagir. C'est un policier, et du genre bien charpenté. Il vous maîtrise le temps que tous ses collègues accourent et vous mettent en joue. Vous êtes pris.
L'agent qui se trouvait dans la cuisine ne pouvait pas ne pas entendre le bruit que vous avez fait. Il a immédiatement appelé les autres à la rescousse par talkie-walkie, et les voilà qui vous encerclent et vous tiennent en respect.
- C'est l'homme qu'a vu Gustave ! s'exclame l'un d'eux. Il correspond au portrait-robot !
- Mais où était-il caché ? On a regardé partout dans le cellier.
- On verra ça plus tard. Le commissaire se fera un plaisir de lui poser la question.
Ils vous passent les menottes mains derrière le dos et vous fouillent sans ménagements. Ils s'emparent de toutes vos possessions comme autant de preuves ou d'indices. Ils vous font monter ensuite en voiture et vous conduisent au commissariat. Vous réalisez vraiment ce qu'il vous arrive lorsque vous vous retrouvez derrière les barreaux d'une cellule. Vous leur clamez qu'ils font une erreur de vous traiter ainsi comme un criminel, ce qui provoque chez eux une vive hilarité.
Rendez-vous au
285.