- A la gare ? Tu te paies ma tête, c'est ça ? Tu veux m'emmener exprès dans un lieu fréquenté pour me piéger et t'esquiver ! Tu crois que je vais marcher ?
Pour faire taire son scepticisme, vous lui montrez la clef de consigne que vous gardiez dans votre chaussette. Vous lui dites qu'elle ouvre le casier où est caché ce qu'il convoite. Il finit par vous croire. Par sécurité, il vous fait mettre les paumes contre un mur et écarter les jambes, puis il vous fait les poches. Si vous avez sur vous les objets suivants, il vous les confisque : pistolets, pistolet-mitrailleur et couteaux (sauf celui qui serait caché dans une gaine). Vous êtes contraint de le laisser faire : vous sentez toujours le canon de son pistolet dans votre dos.
Il vous fait monter dans la vieille Volkswagen Golf qui lui sert de voiture et vous ordonne de conduire, afin qu'il puisse vous tenir en respect avec son arme. Vous lui dites ne pas connaître les rues de Genève, ce qui l'agace profondément. Vous indiquant quelles rues prendre et où tourner, il vous guide jusqu'à la gare de Cornavin. Avant d'y arriver, Bernie avise une place de parking libre et vous descendez pour faire le reste du chemin à pied, toujours sous la menace de son arme.
Lorsque vous parvenez sur la large place devant la gare, vous voyez qu'à l'entrée principale, des policiers contrôlent les voyageurs qui veulent pénétrer dans l'enceinte.
- On dirait que t'es un homme très recherché, Allister ! Il fait pas bon être dans le collimateur du commissaire Lamprey, crois-moi ! (il fait un tour d'horizon en réfléchissant :) Il y a sans doute d'autres flics postés dans les environs, cachés par l'obscurité. Les issues semblent toutes surveillées, escalators y compris. Attends, on dirait que ces nuls ne surveillent pas l'escalator, là, qui mène à la galerie commerciale. On passe par là. Avance !
Profitant de la pénombre, vous vous dirigez vers un escalator qui descend aux sous-sols. Arrivés en bas, vous débouchez au milieu des boutiques de la galerie. Comme elle passe sous la gare, vous la suivez jusqu'au bout et empruntez alors un escalier qui permet de remonter au rez-de-chaussée, à l'intérieur même de la gare. Bernie a vu juste : vous n'avez pas croisé un policier en chemin. Son pistolet toujours collé à votre dos, vous suivez le long corridor qui constitue la gare, jusque sous les voies ferrées. Vous repérez plusieurs caméras de surveillance, mais votre ennemi n'y prête aucune attention.
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