Vous faites jouer les serrures de l'attaché-case dans un cliquetis sonore. Au moment où vous allez l'ouvrir, Bernie pose brusquement la main dessus pour vous en empêcher :

- Attends ! T'es trop calme. Il y a un piège. Recule-toi et laisse-moi l'ouvrir.

Toujours sous la menace de son pistolet, vous le laissez faire. Il tourne la mallette vers lui et en relève le rabat, ce qui vous empêche d'en voir le contenu. En découvrant ce qu'il y a à l'intérieur, il vous décoche un regard mauvais :

- Je vois que j'ai bien fait d'être prudent.

Il referme le porte-documents et le prend à la main. Il recule de quelques pas, le pistolet glissé dans sa poche, pointé sur vous.

- C'est ici que nos chemins se séparent, Allister. Je considère que nous sommes quittes, maintenant. Que je ne croise plus jamais ton chemin !

Il tourne les talons et décampe à grandes enjambées vers l'escalator. Ni une ni deux vous vous mettez à sa poursuite quand vous tombez nez à nez... avec les inspecteurs en civil qui étaient en faction devant les consignes et que Bernie avait réussi à éloigner ! Ils vous dévisagent l'espace de trois secondes et vous reconnaissent comme l'homme du portrait-robot. Ils sortent leurs pistolets et vous interpellent pour un contrôle d'identité. Vous êtes cuit si vous restez là une seconde de plus. Vous détalez en direction de la seule issue qui s'offre à vous : un escalator qui mène au rez-de-chaussée. Vous le montez en poussant tout le monde. Les policiers vous hurlent de vous arrêter. C'est l'émoi parmi les voyageurs.

En courant dans la gare, vous voyez que toutes les sorties sont gardées, et des patrouilleurs surgissent de tous les côtés. Vous êtes cerné ! Vous ne pouvez fuir que par un endroit : les quais qui donnent sur les voies. Vous y foncez, en bousculant quiconque se trouve sur votre chemin. C'est la panique ! En arrivant sur le quai, vous voyez qu'à chacune de ses extrémités, à votre gauche et à votre droite, des policiers accourent. Il ne vous reste plus qu'une échappatoire : traverser la voie ferrée pour gagner le quai d'en face. Mais, justement à ce moment-là, un train entre en gare sur votre quai.


Si vous prenez le risque de traverser la voie avant que le train n'y passe, précipitez-vous au 506.

Si vous ne voulez pas tenter le diable, vous pouvez baisser pavillon et vous livrer aux forces de l'ordre, au 346.