En entrant dans la pièce, vous manquez vous étouffer dans un hoquet de surprise : derrière un bureau en bois classieux, un homme est affalé sur un siège à haut dossier, une balle dans la tête ! Il est mort de chez mort : son front transpercé et taché de sang ne laisse aucun doute, tout comme ses orbites révulsées dans une grimace atroce. Sa tête est rejetée en arrière et ses mains pendent sans vie vers le sol. Vous restez paralysé d'effroi. Dans quel guêpier êtes-vous donc allé vous fourrer ?
Le choc passé, vous regardez un peu mieux la pièce dans laquelle vous êtes. C'est un bureau spacieux, éclairé par une lampe très simple, que l'assassin n'a pas pris la peine d'éteindre en partant. Sur votre droite, les battants d'une grande armoire béent. Tous les documents qu'elle contenait ont été répandus sur le sol. Vous voyez qu'au fond de l'armoire était dissimulé un coffre-fort, encastré en fait dans le mur. Sa porte a été découpée au chalumeau et repose à côté, sur une étagère de l'armoire. Sur votre gauche, un peu plus loin, une autre grande armoire est restée close. Dans le mur du fond de la pièce se trouve une porte-fenêtre dont les volets sont fermés, ou plus exactement le lourd store métallique.
Vous jetez à nouveau un oeil en direction du cadavre. Il s'agit d'un homme d'une bonne trentaine d'années, ou peut-être d'une quarantaine, mais bien conservé. En dépit du sang, vous voyez que ses cheveux sont auburn. Il porte un costume kaki foncé de bonne coupe, mais sans cravate, ainsi que des souliers vernis. Son bureau est en bon ordre ; il possède deux tiroirs sur le côté. A son pied, une corbeille à papier est pleine à ras bord.
Soudain, vous réalisez que les sirènes de police qui vous paraissaient encore lointaines sont à présent tonitruantes et que la rue est pleine d'éclats de voix. C'est la police ! Elle est déjà là ! Ses voitures viennent de s'arrêter devant le bistrot et elles semblent très nombreuses. Dédé vous avait prévenu que la maréchaussée ne tarderait pas à débarquer au Chicago Ace, et vous avez pris trop de temps. Vous êtes maintenant pris au piège ici. S'ils vous trouvent, ils vont vous prendre pour l'assassin. Vous n'avez que peu de temps devant vous.
Allez-vous :
Quitter la pièce sans attendre ? (rendez-vous pour cela au
1035)
Examiner et fouiller le cadavre ? (rendez-vous au
1211)
Fouiller le bureau ? (rendez-vous au
39)
Examiner le coffre-fort forcé ? (rendez-vous au
1163)
Regarder dans la corbeille à papier ? (rendez-vous au
89)
Ouvrir l'armoire restée close ? (rendez-vous au
582)