Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 106

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Le chauffeur, quelque peu surpris par votre demande, vous indique que l'endroit le plus proche pour sortir de Suisse est la commune française de St Julien. Cela vous convient ; l'important est de vous éloigner de ceux qui vous pourchassent. Avec métier, le taximan sort de la ville malgré la circulation. Vous espérez que la frontière sera ouverte, car vous savez la Suisse et la France proches politiquement. Lorsque vous arrivez au poste frontière, vous voyez avec joie que les barrières sont levées. Malheureusement, au moment où vous vous apprêtez à passer, un douanier surgit et demande à votre taxi de s'arrêter. Il examine rapidement le véhicule et regarde dans le coffre. Vous avez l'impression que les quelques minutes qu'il prend à mener son inspection durent des heures. La tension est insoutenable. En fin de compte, il vous laisse continuer votre route, à votre grand soulagement. Mais lorsqu'il vous a jeté un ?il à travers la vitre, il vous a bizarrement dévisagé. Alors que vous éloignez de cette zone de danger, vous voyez par la vitre arrière qu'il a empoigné son téléphone portable.

Conformément à la règle, votre taxi roule au pas pour parcourir les quelques trente mètres qui vous séparent du poste frontière de la douane française, dont les barrières sont baissées. Au moment où votre chauffeur s'y arrête, une escouade de policiers surgit de toutes parts, encerclent votre véhicule et vous mettent en joue avec des fusils. Vous êtes pris au piège, sans le moindre espoir de vous en tirer ! Le douanier suisse a reconnu votre visage à votre passage et a demandé à ses homologues français de vous stopper. Vous avez eu tort de vouloir sortir du pays : il était déjà trop tard, votre portrait-robot avait déjà été communiqué aux frontières et aux aéroports. Vous n'avez d'autre choix que de vous rendre.

Les fonctionnaires français vous ramènent au poste frontière suisse où les policiers locaux vous passent les menottes mains derrière le dos et vous fouillent sans ménagements. Ils s'emparent de toutes vos possessions comme autant de preuves ou d'indices. Après avoir pris leurs instructions par téléphone auprès du commissaire en chef du canton, ils vous font monter en voiture et vous reconduisent à Genève, au commissariat central. Vous êtes jeté dans une cellule. Votre tentative de fuite à l'étranger ne va pas plaider en faveur de votre innocence. Vouloir fuir plutôt que de tenir bon et d'affronter le danger n'est pas toujours payant.


Si vous avez le mot-code MARSOI, SOIMER, JEUSOI ou VENSOI, rendez-vous au 598.

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