Votre allié ne trouve pas votre démarche très prudente :
- Même si Vitto s'est fait descendre dans son bar, c'est quand même le domicile d'un mort que tu veux
visiter. Les voisins risquent d'alerter la police s'ils nous voient nous introduire chez lui.
Vous n'insistez pas et sortez de voiture, mais il sort en même temps que vous. Il ne veut pas vous abandonner, on dirait. Vous vous dirigez tous les deux vers la montée n°16. Quand vous arrivez à la porte d'entrée de l'immeuble, plusieurs personnes sortent brusquement des automobiles garées sur le trottoir. Ils ont tous un pistolet au poing, ils se cachent derrière leurs voitures et vous mettent en joue en criant :
- Police ! Ne bougez plus ! Rendez-vous !
Ce sont des inspecteurs de police ! Ils étaient en planque au domicile de Vogel, ils vous attendaient. Vous avez été imprudent de venir ici aujourd'hui. Bernie devient blanc comme un linge, puis rouge comme une pivoine. Il se jette sur vous et essaie de vous étrangler, en hurlant :
- Tu m'as conduit dans un piège, ordure !
Les policiers se précipitent vers vous pour vous séparer. Ils vous passent les menottes mains derrière le dos à tous les deux et vous fouillent sans ménagements. Ils ne vous posent aucune question, comme s'ils étaient sûrs de ceux à qui ils ont affaire. Ils s'emparent de toutes vos possessions comme autant de preuves ou d'indices. Après avoir pris leurs instructions par talkie-walkie, ils vous font monter en voiture et vous conduisent au commissariat. Ils vous enferment dans une cellule individuelle. Vous ignorez où ils ont pu conduire Bernie.
Rendez-vous au
285.