Un kilomètre plus loin, vous quittez le chemin pour vous engager sur un sentier boueux. C'est dans cette direction que se situe Pointe Blanche. Une pointe pas très blanche, de votre point de vue, quand vous regardez l'état de votre pantalon crotté. Soudain, vous stoppez net votre pas. Dans la terre humide, vous distinguez très nettement des traces de roue. Une moto est passée par ici il n'y a pas longtemps, le sillon a été fraîchement creusé. Vous êtes sur vos gardes, vous n'êtes pas le seul à avoir emprunté ce chemin.

Vous arrivez finalement en vue d'une petite éclaircie dans la forêt de conifères. Vous apercevez une vieille cabane de rondins perchée en haut d'une crête, au bord d'une falaise vertigineuse. Vous ne vous étiez pas rendu compte que vous aviez grimpé si haut. Vue de profil, la crête se découpe de façon si tranchée qu'elle ressemble à une pointe. Sous les neiges de l'hiver, Pointe Blanche doit cette fois bien porter son nom. La bicoque a l'air d'un ancien refuge, laissé à l'abandon. Ce doit être la cabane dont parlait Amy dans sa lettre. Une excellente cachette, loin de toute civilisation et de sa cruauté. Vous êtes arrivé à destination. Le fond de l'air est froid à cette altitude, pourtant aucune fumée ne sort de la cheminée. Les volets de la fenêtre sont ouverts.


Si vous avez avec vous une lunette longue portée, rendez-vous au 561.

Sinon, votre seule façon de savoir ce que renferme cette cabane est d'aller l'inspecter, au 1300.