Vous lui racontez la scène que vous avez revécue en retournant au Chicago Ace. Scène qui peut laisser penser que vous n'êtes pas coupable du meurtre de Vogel, vu que ce dernier était déjà mort quand vous l'avez trouvé.
- Le coupable serait l'ombre que vous avez appelée "Antarès" ? s'interroge Tess.
- Pas forcément, vu qu'elle est arrivée après moi. A condition que mon souvenir soit exact, bien sûr...
-
Antarès... Ce nom ne me dit rien. En revanche, il y a un détail qui me chiffonne dans votre récit.
- Lequel ?
- Si vous avez dû en faire sauter la serrure, ça veut dire que la porte qui mène au bureau de Vitto était fermée. C'est le seul moyen d'accès à l'étage et il n'y avait pas de traces d'effraction, c'est ça ?
- Oui, dans mon flash-back tout du moins. A quoi songez-vous ?
- Si personne n'avait forcé la porte avant vous et si vous avez trouvé Vitto mort, c'est que l'assassin n'est pas entré par effraction. Il n'avait alors qu'une seule possibilité d'entrer : c'est Vitto qui lui a ouvert.
- Il aurait laissé entrer son meurtrier ? Comment cela ?
- Vitto avait installé une caméra devant la seule porte menant à son bureau. La porte, munie d'une serrure électronique, ne s'ouvrait que d'une seule façon : Vitto en déclenchait l'ouverture depuis son bureau, uniquement s'il désirait recevoir la personne qui se présentait devant la caméra.
- Et si lui, Vogel, voulait franchir cette porte.
- Il était le seul à en avoir la clef, qu'il portait toujours sur lui.
- Selon vous, il aurait donc laissé entrer son assassin ?
- Oui. Il connaissait le type qui l'a tué, et il avait une raison de le laisser entrer. Il ne devait pas se sentir menacé...
Si vous avez le mot-code TUVOAV, rendez-vous tout de suite au
1250.
Sinon, si vous avez eu le flash-back 4 et souhaitez lui en parler (à moins que ce ne soit déjà fait), rendez-vous au
345.
Si vous estimez avoir dit tout ce que vous aviez à dire, rendez-vous au
1279.