- Ce serait le nom d'un monsieur, dites-vous. D'un client de l'Hôtel Ostermann, pour être plus précis.
Jacket ne cache pas sa surprise :
- D'où tenez-vous ça ?
- C'est une femme de ménage de l'hôtel qui m'en a parlé. En menant l'enquête pour savoir qui je suis, j'ai appris que j'avais séjourné à cet hôtel.
- Décidément, pour un amnésique, vous en avez fait, des choses, depuis lundi ! Que faisiez-vous donc dans un hôtel si cossu ? Seriez-vous un homme riche, en réalité ?
- Je ne sais pas. Il semble que j'avais réservé une chambre là-bas jusqu'à la fin de la semaine, sous le nom d'Allister Hardy. J'aurais demandé à cette dame de m'ouvrir la chambre de ce Mr Antarès ; je devais m'intéresser à lui, je pense. Et je faisais bien, s'il s'avère que c'est bien lui le meurtrier de Vogel, votre "Effaceur".
- Hum... possible... En tous cas, ça ne sert à rien d'aller à l'hôtel fouiller la chambre de ce monsieur : s'il s'agit de l'Effaceur, il n'y a laissé aucune trace ADN, je peux vous le garantir. Pas d'autres souvenirs au sujet de ce Mr Antarès ?
- En fait, j'ai eu un flash-back arrivé là-bas. Je sais que j'ai volé un attaché-case dans sa chambre.
Jacket sursaute :
- Un attaché-case ?!
- Oui. Pourquoi, c'est important ?
- Pour sûr que c'est important ! Un bagage à main, vous ne voyez pas que c'est une preuve qui peut nous amener à identifier notre homme ! Il doit y avoir son ADN à l'intérieur ! Où l'avez-vous mis, cet attaché-case ?
- Je... je ne m'en rappelle pas...
Votre interlocuteur vous regarde avec des yeux incrédules. Son excitation soudaine laisse alors la place à un profond dépit. Encore un indice qui lui passe sous le nez.
Pour qu'il n'y pense plus, racontez-lui un autre souvenir, au
637.