Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 165

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Votre tête refait des siennes. Elle semble soudain si lourde, et elle vous tourne, vous tourne... Vous chancelez, incapable de marcher droit. C'est votre physique qui vous lâche. Epuisé par tout ce qu'il a subi, vous ne tenez plus le coup. Vous vous écroulez par terre. Vous auriez dû davantage vous ménager et ne pas vouloir jouer les surhommes. Vous avez trop demandé à votre corps alors que vous n'étiez pas en bon état quand Dédé le clochard vous a trouvé. Il est compréhensible que vous ayez voulu faire le maximum pour retrouver vos souvenirs et savoir si vous êtes un meurtrier ou non, mais il n'est jamais bon de négliger sa santé. Des badauds se précipitent à votre secours. Bientôt vous êtes pris en charge par des ambulanciers qui vous conduisent à l'hôpital.

Avertie qu'un homme ressemblant fort au suspect dont le portrait-robot fait la une des journaux a été admis aux urgences, la police ne tarde pas à débarquer et, lorsque vous sortez des vapes, vous êtes entouré d'inspecteurs armés. Ils ne pensaient sans doute pas vous cueillir si aisément. Les médecins souhaiteraient vous garder en observation, mais les policiers s'y opposent, vous jugeant suffisamment rétabli. Maintenu sous la bonne garde d'une dizaine d'agents, vous ne pouvez rien tenter. Vous n'en avez de toutes façons pas la force. Toutes vos possessions vous sont confisquées, comme autant de preuves ou d'indices. On vous fait monter en voiture, les mains menottées derrière le dos, et vous êtes conduit au commissariat.

Vous réalisez vraiment ce qu'il vous arrive lorsque vous vous retrouvez derrière les barreaux d'une cellule. Vous leur clamez qu'ils font une erreur de vous traiter ainsi comme un criminel, ce qui provoque chez eux une vive hilarité.


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