Le soleil de novembre n'a pas tardé à se coucher et la ville est plongée dans la pénombre. Vous avez trouvé refuge dans un parc au centre de Genève, quasiment désert à cette heure et par ce froid. Votre histoire a commencé hier soir, cela fait déjà un jour. Vingt-quatre heures d'amnésie, sans avoir trouvé personne pour vous dire qui diable vous êtes. La seule chose que vous savez, c'est que vous êtes soupçonné d'un meurtre et incapable de vous souvenir si c'est à tort ou à raison. C'est à pleurer de rage. Être dans cet état, impuissant face aux événements, ne vous amène que du dégoût envers vous-même, envers cette malédiction qui s'est abattue sur votre existence. C'est à se demander s'il ne vaudrait pas mieux vous rendre à la police, qu'ils vous disent votre nom et qu'on en finisse. Pourtant, une petite voix dans votre coeur vous dit que vous courez un grand danger et que vous vivrez plus longtemps en restant libre. Après une journée de cavale, vous vous dites que vous pouvez encore tenir le coup ; vous ne vous êtes pas fait attraper, après tout.
Sur votre Feuille d'Aventure, remplacez le mot-code MARPEM par le mot "MARSOI". La nuit tombe tôt en automne. Vous allez devoir songer à trouver un endroit où dormir. Mais pour l'heure, votre estomac crie famine. C'est l'heure du souper.
Si vous allez manger au restaurant ouvert au bord du parc (à condition d'avoir au moins 15FS), rendez-vous au
221.
Si vous possédez un sandwich ou une boîte de conserve et souhaitez en faire votre repas, rendez-vous au
49.
Si vous préférez fouiller dans les poubelles à la recherche de nourriture, rendez-vous au
804.
Si vous sautez ce repas, rendez-vous au
143.