Surgissant de votre cachette, vous vous jetez sur le poussah avant qu'aucun d'eux n'ait eu le temps de comprendre ce qui arrive. Vous lui passez un bras sous l'aisselle et de l'autre main lui flanquez votre arme contre le cou.
- Pas un geste, ou je bute votre patron ! annoncez-vous aux hommes interloqués.
Ils ne s'attendaient pas à trouver leur intrus caché derrière le sofa. D'autres gardes armés de mitraillettes arrivent dans la pièce, mais aucun n'ose faire quoi que ce soit. Ils sont pétrifiés à l'idée que celui qui signe leurs chèques se fasse tuer.
- On va sortir gentiment par la véranda et personne ne nous suit, les mettez-vous en garde. Je veux les clefs de l'une des voitures.
- Ne faites rien de ce qu'il dit et encerclez-le pour l'empêcher de s'enfuir, leur ordonne froidement votre otage. Je connais cet homme, je ne crains rien de lui.
- Vous savez qui je suis ?
- Bien sûr. Pourquoi ? Pas vous ?
- Eh bien dites-le-moi, je vous écoute.
- Quelqu'un qui fait mine d'en vouloir à ma vie, mais qui en réalité n'aura jamais le cran de me tuer de sang froid. Messieurs, ne restez pas plantés là, venez donc me délivrer.
Un frisson d'effroi vous parcourt l'échine. Au plus profond de vous-même, vous sentez qu'il a raison, que vous ne pourrez pas abattre quelqu'un sans qu'il ne menace votre vie. Le bibendum profite de votre léger moment de trouble pour, de toute sa force, se libérer de votre étreinte et se jeter à terre ! Vous avez une fraction de seconde avant que les mafieux ne vous transforment en passoire.
Si votre arme est une arme à feu et qu'il vous reste des munitions, vous pouvez leur tirer dessus pour couvrir votre fuite ; rendez-vous pour cela au
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Si vous jetez votre arme au sol sur le champ, rendez-vous au
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