Cette nuit, vous avez pour vous tout le confort d'un appartement, avec ses toilettes, son évier pour boire un verre d'eau en cas de petite soif nocturne, ou encore sa salle de bains pour vous débarbouiller. De petits luxes dont vous avez mesuré la valeur depuis le début de votre aventure. Pour l'instant, vous êtes tellement fatigué que vous tombez de sommeil sur le canapé. Vous dormez à poings fermés.

Le lendemain matin, vous vous levez en bonne forme, bien reposé. Vous ressentez néanmoins un drôle de poids sur l'estomac, une sorte de gêne. Votre inconscient ne semble pas s'être accommodé de la situation. Le manque d'habitude de séquestrer une femme, peut-être ? Justement, en parlant de votre prisonnière, vous allez la voir dans sa chambre pour voir comment elle va. Vous espérez qu'elle a réussi à dormir un peu et qu'elle est mieux disposée à votre égard ce matin. Vous poussez la porte de sa chambre et étouffez un juron en découvrant... que son lit est vide ! La ceinture avec laquelle vous l'aviez attachée gît sur le traversin. Elle a réussi à se détacher ! Par où a-t-elle pu bien filer ? Comme vous voyez la fenêtre entr'ouverte, vous vous en approchez. Elle aurait donc sauté du deuxième étage ?!

Un vase vient alors se fracasser violemment sur votre crâne ! Terrassé par cette douleur si soudaine, vous vous effondrez sur la moquette. Tess, qui se tenait cachée derrière la porte de la chambre, s'enfuit en courant avant que vous ne vous releviez. Elle vous a bien eu. Elle va ameuter tous ses voisins, vous devez mettre les bouts sans tarder ! Vous rassemblez vite fait vos affaires et sortez en trombe de l'appartement. Déjà des voisins sont sortis sur le palier et vous somment de vous arrêter, déterminés à vous mettre la main dessus. Sous leur menace, vous ne voyez sur le coup qu'une chose à faire : vous prenez le pistolet de Tess et tirez un coup en l'air (-1 balle). Apeurés, les braves gens battent en retraite.

Vous descendez les escaliers quatre à quatre, en vous demandant où est allée se réfugier Tess. En sortant de l'immeuble, vous entendez des sirènes de police. Il ne faut pas moisir ici. Vous déguerpissez, en malaxant la bosse que vous avez sur le crâne. Votre nuit de sommeil vous avait ragaillardi, mais ce coup vous en a fait perdre le bénéfice pour votre santé.


Si vous avez le mot-code GRABLE, rendez-vous au 165.

Si vous avez pris le portable Samsung de Tess, rendez-vous au 443.

Sinon, si vous avez le mot-code MARSOI, rendez-vous au 275.

Si c'est le mot SOIMER que vous avez, rendez-vous au 574.