Le regard du limier se fait plus pénétrant :
- En vous fouillant tout à l'heure, vous dit-il, j'ai vu que vous déteniez une clef de consigne. Elle ouvre une consigne à la gare Cornavin, c'est ça ?
- Il semblerait, oui, hésitez-vous. Je n'en sais pas plus.
- Vous n'êtes pas encore allé voir ce qu'elle ouvrait depuis que vous avez perdu la mémoire ? C'est étonnant. C'est la première chose que j'aurais faite, moi. Pourtant, vous n'avez pas eu tort car le commissaire Lamprey a placé toute la gare sous surveillance, et la zone des consignes en particulier. Ça prouve l'importance de cette clef que vous possédez. Il faut absolument savoir ce que vous avez déposé à la gare.
- Pourquoi la police s'intéresse-t-elle à ces consignes ?
- Un témoin a affirmé avoir vu le suspect du journal dans cette zone lundi soir, avant l'heure du crime. Que faisiez-vous là-bas ? Qu'y avez-vous déposé ? Nous devons tirer ça au clair au plus vite. C'est notre meilleure piste. Allons-y.
Il ne vous laisse pas trop le choix. Mais sans doute a-t-il raison : c'est une excellente piste. Et puis, si la gare est sous surveillance, vous ne pourriez pas atteindre les consignes sans Jacket pour passer la police. Il faut profiter de cette chance : vous allez enfin savoir ce à quoi conduit cette clef de consigne que vous aviez dans votre chaussette. Vous sortez ensemble de l'hôtel.
Si vous avez votre propre voiture garée non loin, rendez-vous au
452.
A défaut, si vous avez le mot-code DRODIS, rendez-vous au
1171.
Si vous n'êtes dans aucun de ces deux cas, rendez-vous au
1228.