Les toilettes du restaurant sont assez grandes, sans doute du fait qu'elles soient mixtes : elles comptent pas moins de huit WC mitoyens, uniquement séparés par des cloisons qui ne montent pas jusqu'au plafond et ne descendent pas jusqu'au sol. Le voyant rouge du verrou vous indique que le troisième WC est occupé, il vous semble deviner les pieds d'un homme à travers l'espace sous la porte. Vous vouliez prendre le WC du fond, le plus près de la fenêtre basculante : comme, entr'ouverte, elle laisse entrer l'air frais, c'est là où cela sent meilleur. Malheureusement, le verrou est cassé : bien que son voyant affiche vert, il coince et vous empêche d'ouvrir. De guerre lasse, vous prenez le septième WC.
Tranquillement assis pour faire ce que vous avez à faire, vous sursautez soudain quand quelqu'un d'autre entre dans les toilettes. Vous êtes immédiatement sur vos gardes, mais à quoi bon : ce n'est qu'un autre client qui, comme vous, désire se soulager. Vous mettez ce réflexe sur le compte de la nervosité. Les pas de ce nouveau venu résonnent sur le carrelage. Vous l'entendez ouvrir une porte de WC puis la refermer, mais vous n'entendez pas le verrou. Etrange. Puis vous l'entendez ouvrir une deuxième porte : il n'a pas dû trouver le premier WC assez propre à son goût et il doit en chercher un autre, pensez-vous. Pourtant, il referme à nouveau la porte sans tirer de verrou. Il tente alors d'ouvrir une troisième porte. "Occupé !" lui répond l'homme qui s'y trouve déjà. Tout à coup, vous tressaillez : vous venez d'entendre un chuintement sourd, le bruit d'un bois qui se fendille et une sorte de petit râle. Suivis du bruit d'un corps qui s'affale ! Les parois des WC n'allant pas jusqu'au sol, instinctivement vous regardez dessous en vous penchant au niveau du carrelage malpropre : vos cheveux se dressent sur la tête quand vous découvrez un corps étendu au pied de son WC. Une mare de sang est en train de se répandre sous lui. La personne qui vient d'entrer dans les WC vient d'abattre l'homme du troisième WC en tirant à travers sa porte ! Le chuintement sourd, vous l'avez reconnu : c'est celui d'un silencieux !
Sous votre porte, vous voyez les pieds du tueur : des souliers noirs, sur lesquels tombe un pantalon gris foncé. D'un nouveau tir, il fait sauter le verrou et réussit à forcer la porte du WC qu'il vient de prendre pour cible. Il laisse alors échapper un soupir de dépit. On dirait qu'il est mécontent en découvrant le visage de l'homme qu'il vient de descendre. Il s'avance alors vers le quatrième WC, il en ouvre la porte à la volée, puis la referme sans tirer le verrou... C'est un véritable cauchemar. Vite, vous devez réagir illico car, lorsqu'il va découvrir le voyant rouge de votre verrou, le prochain à y passer ce sera vous !
Si vous avez une arme à feu encore chargée (pistolet-mitrailleur ou pistolet), vous pouvez ouvrir votre porte à la volée et tirer sur le tueur ; rendez-vous pour cela au
908.
Si vous attendez qu'il arrive devant votre porte pour la lui ouvrir dans la figure, rendez-vous au
260.
Si vous tentez de vous faufiler par-dessous la cloison qui vous sépare du WC mitoyen, celui dont le verrou est cassé, rendez-vous au
984.