Vous faites le tour du pâté de maisons jusqu'à l'entrée des garages. Vous ne repérez aucun policier dans le secteur. Ils sont tous focalisés sur l'entrée de l'immeuble. Vous descendez la pente jusqu'au portail métallique et l'ouvrez en actionnant le bip. Vous pénétrez dans les garages, plongés dans un silence de mort seulement troublé par le fracas du portail qui redescend en place. La lumière électrique vacillante ne dissipe guère les ténèbres des lieux lui conférant, à cette heure, une atmosphère glauque. Soudain, vous sursautez. Vous avez cru entendre des bruits de pas derrière vous, résonnant dans le noir. Vous vous retournez, mais il n'y a personne d'autre à part vous au milieu de ces box de béton.
Peu rassuré, vous hâtez le pas, en tâchant de vous rappeler par où Tess vous a fait passer ce matin. Vous trouvez finalement, non sans soulagement, la porte qui mène à l'ascenseur. Vous montez à l'étage de Tess et allez sonner à sa porte. La séduisante brune met un moment à vous ouvrir, vous laissant craindre son absence. Assurée par le judas que c'est bien vous, elle vous fait entrer, sans cacher sa joie de vous revoir :
- Finalement, vous êtes venu ce soir...! Je suis heureuse. J'avais peur de passer la nuit toute seule...
- Eh bien ! Quel accueil ! J'ai bien fait de venir ! Votre lit est trop grand et trop froid, c'est ça ?
- Mais non, idiot ! rit-elle presque. C'est que... depuis l'assassinat de Vitto, j'ai suis si angoissée... J'ai si peur que l'on vienne me faire subir le même sort... J'étais mal à l'aise toute la journée. La nuit dernière, je me suis sentie en sécurité avec vous...
- Et moi, il faut croire que votre toit me convient bien aussi, donc tout baigne.
Elle vous sert un cognac, qui semble avoir été son remontant de la soirée. Si vous n'avez pas pris de souper ce soir, elle vous propose quelques restes du sien (blanchissez alors l'une de vos cases Santé grâce à ce repas). Elle vous raconte sa journée à la clinique, ou du moins la partie de sa journée qui vous intéresse au premier plan. Elle s'est renseignée auprès de ses collègues au sujet de votre amnésie, en vous présentant comme un cas "dont elle a entendu parler". D'après eux, votre perte de mémoire est consécutive à votre empoisonnement au GHB. C'est un effet clinique déjà constaté, même si les amnésies constatées généralement dans ce genre de cas sont plus souvent partielles que totales. Il n'existe aucun traitement base de produits. Votre seul moyen de guérir serait une stimulation de votre mémoire, en revisitant un endroit de votre passé, ou en parlant avec quelqu'un qui vous connaît bien. Un médecin à Genève, spécialiste de la mémoire, pratique cependant un traitement à base d'hypnose qui est reconnu internationalement. Elle a noté l'adresse de son cabinet, au cas où vous souhaiteriez aller le consulter : c'est le Dr Verdi-Cardinal, au 2 rue du 31 décembre. Vous la remerciez d'avoir fait cela pour vous.
- Et vous, Allister, qu'avez-vous fait de beau aujourd'hui ? Certains souvenirs vous sont-ils revenus ?
Si vous avez tué quelqu'un ce soir, rendez-vous au
1049.
Si vous avez eu le flash-back 4 et souhaitez lui en parler, rendez-vous au
345.
Si vous avez eu le flash-back 3 et souhaitez lui en parler, rendez-vous au
142.
Si vous lui répondez "rien de spécial", rendez-vous au
1250 si vous avez le mot-code TUVOAV, ou au
1279 si vous n'avez pas ce mot.