Avant qu'il n'ait le temps de réagir, vous surgissez de votre cachette. Pointant votre pistolet sur lui, vous lui ordonnez de ne pas bouger et de lever les mains. Complètement abasourdi par votre apparition, il obtempère, bouche bée. Il n'a pas eu la présence d'esprit de se saisir de son arme.
-
Mama mia, l'homme du portrait-robot ! lâche-t-il.
- Vous restez tranquille, vous répondez à mes questions sans chipoter et tout ira bien, ok ? (comme il opine, vous enchaînez :) Qui êtes-vous et que faites-vous là ?
- Euh... je m'appelle Christian. Je suis ouvrier soudeur. Le propriétaire m'a embauché pour faire de menus travaux dans les dépendances...
- C'est ça... Et il me dit ça dans un casino clandestin...! Mon Dieu, j'ai affaire à un comique...!
Vous agitez votre pistolet de façon menaçante, ce qui le convainc sur le champ que vous n'avez pas envie de plaisanter. En vous basant sur le coup de fil que vous avez surpris, vous lui faites croire en savoir long :
- Si je vous tue là tout de suite, c'est à Luigi que j'enverrai le faire-part de décès, c'est ça ?
- T'énerves pas, mon gars ! C'est bon, je te dis ce que tu veux.
- Pourquoi avez-vous soudé la plaque d'égout qui mène à la sortie ?
- Un intrus est venu ici aujourd'hui, et nous ne voulions pas que lui ou un autre puisse revenir au casino.
- Qui ça, "nous" ? Et en quoi ce casino vous concerne-t-il ?
- Quand je dis "nous", c'est nous, les amis de Vitto. Nous "gérions" ce casino avec lui. Il était notre chef, en fait. Et si j'en crois le journal, c'est toi qui l'as tué.
- Savez-vous qui je suis ?
- Je n'en ai pas la fichtre idée !
Vous soupirez de dépit. Vous tenez sous la main un proche de la victime, et il est incapable de vous dire qui vous êtes. Vous ne deviez pas faire partie de l'entourage de Vitto Vogel, il faut croire. Un entourage qui sent le crime organisé, au vu de ce casino clandestin et des pistolets-mitrailleurs de ses amis. Alors que vous réfléchissez à cela, l'Italien profite de cette seconde de déconcentration de votre part pour se saisir de son arme !
Si vous avez encore au moins une balle dans votre chargeur, rendez-vous au
673 si vous avez le mot-code CASITA, au
330 si vous ne l'avez pas.
Si vous n'avez plus de munitions, vous ne pouvez rien contre la salve qu'il vous tire dessus. Elle vous troue comme une passoire. Votre aventure se termine là, en même temps que votre vie.