Hélas, vous n'allez pas très loin. Vous êtes mal retombé du grillage. Vous étiez en mauvaise condition physique ; vous vous êtes mal réceptionné et vous vous êtes foulé la cheville. Vous trébuchez et vous vous étalez sur le bitume. Vous voyant ainsi immobilisé, les badauds à votre poursuite passent par une autre rue pour contourner le grillage. Sentant les chasseurs près de vous rejoindre, vous vous remettez debout tant bien que mal et tentez de fuir en claudiquant. Ils vous rattrapent vite et vous interceptent, accompagnés de la police arrivée sur place entre-temps. Les agents n'ont aucun mal à vous maîtriser dans votre piètre état. Vous gardant en joue pour plus de sécurité, ils vous passent les menottes mains derrière le dos et vous fouillent sans ménagements. Ils ne vous posent aucune question, comme s'ils étaient certains de celui à qui ils ont affaire. Ils s'emparent de toutes vos possessions comme autant de preuves ou d'indices. Après avoir pris leurs instructions par talkie-walkie, ils vous font monter en voiture et vous conduisent au commissariat.
Vous vous retrouvez finalement derrière les barreaux d'une cellule. On y soigne vos blessures superficielles, notamment votre cheville douloureuse, et on vous laisse vous y reposer, le temps que vous repreniez quelques forces. Vous dites alors aux policiers qu'ils font une erreur de vous traiter ainsi comme un criminel, que vous n'avez rien à voir avec le meurtre de la blonde. Au contraire, vous êtes un témoin important. Mais ils ne vous écoutent pas, sûrs de leur fait.
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285.