Quitte à devoir patienter, autant en profiter pour vous reposer un peu. Vous vous allongez sur votre lit et fermez les yeux. Pourtant, vous êtes bientôt dérangé par de violents coups frappés soudainement à votre porte.
- Police ! Ouvrez ou on entre par la force !
Tétanisé, vous ne faites rien. Comment ont-ils pu vous trouver ici aussi rapidement ? La porte finit par céder aux coups de bélier et un groupe d'intervention envahit la chambre. Vous êtes immédiatement encerclé par les agents d'élite, qui braquent sur vous leurs impressionnantes armes à feu. Il serait vain de tenter quoique ce soit pour vous enfuir. Ils vous passent les menottes mains derrière le dos et vous fouillent sans ménagements. Ils ne vous posent aucune question, comme s'ils étaient sûrs de celui à qui ils ont affaire. Ils s'emparent de toutes vos possessions comme autant de preuves ou d'indices. Sur le palier de la chambre se tient le réceptionniste, qui n'a rien manqué de la scène. C'est lui qui les a prévenus de votre présence ici. Il a tout de suite tiqué, quand il vous a vu débarquer en compagnie d'un individu louche :
- Je me suis tout de suite méfié quand j'ai vu cet énergumène, habillé d'un imper mal taillé et coiffé de chapeau de gangster des films américains...! J'ai alors fait le lien avec le portrait-robot du journal...
Vous êtes conduit au commissariat, où l'on vous jette en cellule, au
285.