Sans courir pour ne pas paraître suspect, vous vous hâtez de quitter cette rue quand tout à coup, vous tombez nez à nez avec l'un des policiers. Dès qu'il vous voit, il vous somme de vous arrêter. Alors que vous allez protester de ces manières envers un honnête citoyen, il écarquille les yeux de surprise en vous reconnaissant :
- L'homme du portrait-robot !
Il sort alors son revolver et vous met en joue. Désarmé, vous ne pouvez que vous rendre. Il appelle ses collègues à la rescousse par talkie-walkie et bientôt vous êtes encerclé. Ils vous passent les menottes mains derrière le dos et vous fouillent sans ménagements. Ils s'emparent de toutes vos possessions comme autant de preuves ou d'indices. Ils vous font ensuite monter en voiture et vous conduisent au commissariat. Ils emmènent également la serveuse, montée dans leur deuxième voiture. Ils l'ont trouvée le pistolet à la main ; elle aussi devra s'expliquer.
Vous vous retrouvez finalement derrière les barreaux d'une cellule. On y soigne les coupures superficielles que vous vous êtes faites en traversant la vitre et on vous laisse vous reposer, le temps que vous repreniez quelques forces. Vous dites aux policiers qu'ils font une erreur de vous traiter ainsi comme un criminel, qu'ils doivent interroger la serveuse qui n'a pas la conscience tranquille. Ils vous apprennent alors qu'ils l'ont relâchée. Elle leur a expliqué que le Browning avec silencieux était votre arme, et son patron a témoigné en sa faveur.
Rendez-vous au
285.