La serrure fracassée de cette porte avait la particularité de ne pas avoir de trou pour y introduire une clef. Elle ne pouvait être ouverte qu'électroniquement, à l'aide d'une télécommande. Télécommande dont vous n'aviez pas d'exemplaire, puisque vous avez dû la faire sauter.

Comme dans votre flash-back, vous gravissez les marches d'un escalier en bois qui, après un demi-tour à mi-parcours, vous amène au 1er étage. Le couloir dans lequel vous arrivez n'est pas très long. Sur votre gauche, il est percé de trois fenêtres qui donnent sur la rue, devant le bar. Le mur de droite, lui, est orné de photos en noir et blanc, encadrées, de champions italiens de formule 1. S'y ouvre également une porte sans signe distinctif. Au bout du couloir, une autre porte arbore une petite plaque sur laquelle vous pouvez lire : "V. Vogel".


Ce couloir est beaucoup moins long que dans votre flash-back, sur la porte il y est écrit "V. Vogel" et non "Vitto Vogel"... Le flash-back ne s'avère pas d'une précision absolue par rapport à la réalité. Il est courant que les souvenirs s'altèrent avec le temps, que la mémoire retienne plus l'impression que l'on a eue que la réalité exacte. Dans votre cas, c'est moins le temps qui est en cause que la brutalité de votre amnésie. Un détail vous prouve néanmoins que votre flash-back est vraiment une scène que vous avez vécue : des impacts de balles dans les murs, méticuleusement cerclés à la craie jaune par la police. Il y a eu un échange de coups de feu ici aussi. C'est la preuve que l'ombre qui était dans le bureau de Vogel vous a bien tiré dessus, qu'est-ce que cela pourrait être d'autre ?


Allez-vous ouvrir la porte à votre droite ? (rendez-vous pour cela au 1081)

Ou bien celle du fond ? (rendez-vous au 24)