Avant qu'il n'ait eu le temps de vous lancer sa lame, vous lui tirez en plein coeur (-1 balle). Mortellement touché, il vous lance un regard incrédule et s'effondre à vos pieds. Vous tombez prostré sur le sol, à genoux. Les nerfs à vif, encore choqué, vous êtes incapable de penser pendant trente bonnes secondes. Si votre coeur ne veut pas vraiment croire que c'est vous l'assassin de ce Mr Vogel, ce cadavre-là, qui gît maintenant à côté de vous, c'est votre oeuvre. Vous devez vous faire à cette idée. Vous savez tuer, votre tir gagnant le prouve.
Lorsque vous recouvrez vos esprits, vous jetez un oeil au macchabée. Cet homme était un tueur professionnel, cela ne fait pas de doute ; il était donc payé pour vous abattre. Tous les journaux vous accusent d'abord de meurtre, et voilà que maintenant on veut vous réduire au silence... Quel lien y a-t-il entre ces deux événements ? Qu'est-ce qu'il peut bien y avoir dans votre mémoire pour que l'on veuille vous éliminer ? Que savez-vous qui peut gêner quelqu'un au point d'engager un assassin ? Si seulement vous pouviez vous rappeler...!
Vous entendez soudain les bruits de pas et les voix de passants. Le bruit des poubelles renversées pendant le combat a peut-être attiré l'attention du voisinage. Vous feriez mieux de ne pas moisir ici, il ne faut pas que l'on vous voie à côté de ce cadavre ! Vous prenez le portefeuille du tueur dans sa veste, et vous avez juste le temps de ramasser deux objets parmi ceux-là : celui que vous avez éventuellement fait tomber, le pistolet du tueur, son garrot ou le couteau qu'il vous a lancé (notez tout cela sur votre Feuille d'Aventure). Puis vous disparaissez par une enfilade de petites rues discrètes avant que quelqu'un ne rapplique. Remplacez le mot-code TUVOAV par le "TUABAT" sur votre Feuille d'Aventure.
Lorsque vous vous sentez suffisamment loin de tout danger, vous vous posez et prenez le temps d'examiner ce dont vous vous êtes emparé. Si vous avez pris le pistolet du tueur, c'est un Walther P99, une arme redoutablement efficace ; il est doté d'un silencieux et il a encore 9 balles dans son chargeur. Si vous avez pris le couteau, il s'avère assez court, mais extrêmement acéré. Si vous avez pris le garrot, il s'agit en fait de la montre du tueur ; elle se présente comme une montre-poignet classique, qui indique la même heure que la vôtre, mais en tirant sur un petit bitoniau qui en dépasse, on sort le fil métallique. Le parfait accessoire de l'assassin ! La Suisse est le pays des montres... de toutes les montres !
Le portefeuille, lui, contient plusieurs cartes de crédit, toutes aussi inutilisables les unes que les autres car vous n'en connaissez pas les codes. Vous y trouvez également 120FS en grosses et petites coupures, ainsi que la carte d'identité de votre tueur, qui répond au nom de Jérémy Dury (conservez-la pour pouvoir la montrer à d'éventuelles personnes). Il avait bien une photo de vous sur lui, glissée dans le portefeuille. C'est un portrait de vous, ou du moins une photo de vous qui a été découpée autour de votre visage. Le regard perdu que vous avez dessus laisse penser qu'elle a été prise à votre insu. Mais sans la partie qui a été découpée, impossible de déterminer où elle a pu être prise.
Si vous possédez déjà une photo de vous, en compagnie d'une femme, rendez-vous au
954. Si ce n'est pas le cas, repartez par le
911.