La rue se vide petit à petit. Après avoir reçu un ordre par talkie-walkie, les policiers qui gardaient l'arrière du Bunny Charms s'en vont. Maintenant que la police scientifique a relevé toutes les preuves qu'elle désirait, c'est un cortège de véhicules policiers qui quitte le quartier, un essaim de lumières clignotantes qui disparaît dans la nuit. Cela vous arrange : vous serez plus tranquille pour avoir une conversation entre quatre yeux avec le patron de bar.

Si vous possédez un sandwich, un sachet de nourriture ou une boîte de conserve, vous pouvez le ou la consommer pour éviter que la faim ne vous tourmente. Si vous jetez votre dévolu sur la conserve, vous avez de la chance : la rue est complètement déserte de ce côté, personne ne s'offusquera de vous voir piocher de la nourriture à mains nues dans une conserve ouverte. Si vous n'avez rien à manger ou souhaitez garder votre nourriture pour plus tard, noircissez l'une de vos cases Santé.

Pour ce qui est du besoin naturel qui commence à devenir urgent, vous n'avez pas d'autre choix que d'aller le satisfaire derrière un groupe de poubelles, à l'abri des regards, comme un clochard. Vous vous sentez écrasé de honte. Les habitants des immeubles qui vous entourent se doutent-ils un instant de ce que peut vivre au quotidien un sans logis. L'important reste toutefois que vous n'avez pas perdu de vue la porte de service du Bunny Charms. Nul n'en est sorti pour l'instant.


Si vous avez vu une vieille dame avec son caniche ce midi, rendez-vous au 418. Sinon, rendez-vous au 520.