Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 436

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Il vous semble voir moins de policiers que lorsque vous êtes venu la dernière fois. Au moment où vous comprenez que c'est louche, des hommes en costume surgissent au détour du couloir et vous barrent le passage. Ils dégainent des pistolets qu'ils pointent sur vous. Bernie étouffe un juron et veut faire demi-tour, mais d'autres inspecteurs de police vous cernent par l'arrière. Lors de votre dernière visite ici, vous vous êtes fait repérer en beauté ; ils n'allaient pas laisser la gare sans surveillance. Comprenant qu'il est piégé, Bernie devient blanc comme un linge :

- Je ne suis pas avec cet homme, vous faites erreur !

- Attention, il est armé ! vous écriez-vous, pour vous assurer qu'il ne s'enfuira pas.

- Tu m'as bien eu, ordure ! vous apostrophe-t-il. Je sais pas ce qui me retient de...

Sous la ferme menace des agents, il jette son pistolet à terre et lève les mains en l'air en signe empressé de reddition. Ils vous arrêtent tous les deux et vous passent les menottes.

- Le commissaire Lamprey avait encore vu juste ! pavoise l'un des responsables de votre capture. Il est bel et bien revenu. Il devait venir chercher quelque chose ici.

Sous l'oeil intrigué des usagers, ils vous fouillent sans ménagements. Ils ne vous posent aucune question, comme s'ils étaient sûrs de ceux à qui ils ont affaire. Ils s'emparent de toutes vos possessions comme autant de preuves ou d'indices. Après avoir pris leurs instructions par talkie-walkie, ils vous font sortir de la gare et monter en voiture, direction le commissariat. Là, ils vous enferment dans une cellule individuelle. Vous ignorez où ils ont conduit Bernie.


Rendez-vous au 598.