Si vous aviez ce briquet sur vous, c'est peut-être parce que vous avez déjà mis les pieds dans ce bar. Cela vaut le coup de creuser cette piste : visiter un lieu connu peut raviver certains souvenirs, et vous pouvez y trouver quelqu'un qui vous connaît. Le dessin de femme dénudée sur le briquet vous laisse penser que les clients que cherche à attirer ce troquet ne sont pas des parangons de vertu. Etiez-vous du genre à fréquenter de type d'endroit ? L'adresse est indiquée sur le briquet, sous le logo de l'établissement. Vous regardez le plan de la ville à un arrêt de bus (ou sur votre GPS si vous en disposez d'un) pour voir où se trouve la rue. Une rapide recherche vous apprend que le "Bunny Charms" n'est qu'à quelques pâtés de maison. Vous y arrivez en peu de temps.
C'est un bistrot à la façade discrète, plus sobre que le dessin du briquet ne le suggérait. Avant de traverser la rue pour y pénétrer, vous restez caché dans l'ombre d'une entrée d'immeuble et observez les environs, pour vous assurer qu'aucun danger ne vous guette. Quel réflexe étrange de votre part. Vérifier que la voie est sûre semble un automatisme chez vous. Laissant les introspections de côté, vous entrez finalement dans le café. Les quelques clients dans la grande salle ne lèvent même pas la tête pour voir qui vient d'entrer. Au fond du bar, une estrade couverte de velours noir et jalonnée de barres de strip-teaseuses s'avance au milieu des tables, ce qui vous confirme que, sous ses dehors bien comme il faut, le Bunny Charms n'est pas le genre de lieu où les nonnes se donnent habituellement rendez-vous.
Derrière le comptoir, le patron, un homme trapu et complètement chauve, arborant une fière moustache germaine, vire au cramoisi lorsqu'il vous reconnaît :
- Lui ?! Ici ! Il ose revenir dans mon bar après ce qu'il a fait à ma petite Stéphanie ?! J'appelle tout de suite la police !
Toutes les conversations se sont tues d'un coup ; les clients se demandent ce qui arrive. Si vous ne l'avez pas déjà et si vous n'avez pas le mot-code TUABAT, notez le mot "TUVOAV" sur votre Feuille d'Aventure.
Si vous possédez un pistolet ou un pistolet-mitrailleur, vous pouvez menacer discrètement le tenancier avec, pour qu'il se calme ; rendez-vous pour cela au
454.
Si vous voulez lui proposer de l'argent pour l'amadouer, rendez-vous au
757.
Si vous préférez sortir immédiatement, rendez-vous au
934.