Paragraphe 494
494
- Vogel ne vendait pas que du cannabis et de l'ecstasy.
Elle vous regarde avec surprise, vous demandant du regard ce que vous entendez par là. Vous lui expliquez comment vous vous êtes procuré la drogue à la gare et quel est le rapport avec le casino clandestin. Si vous ne vous êtes pas débarrassé de la totalité de l'héroïne, elle vous conjure de jeter cette saleté aux toilettes et de tirer la chasse ; pour elle c'est une folie que de garder pareille preuve à charge sur soi.
- J'étais loin de penser que les petits trafics de Vitto englobaient maintenant de l'héroïne. La pègre devait lui en demander chaque jour davantage. Je comprends pourquoi il voulait se sortir de cette spirale infernale. Il m'avait sortie de la prostitution pour la même raison : car il n'y a aucun horizon radieux en vue, rien que de la saleté, toujours plus de saleté. On ne fait que s'y enfoncer.
- Ce système de jeton est ingénieux. La drogue est récupérée sans éveiller les soupçons. Vogel n'agissait pas seul, il avait des complices, non ? demandez-vous en repensant à la façon dont vous avez obtenu votre jeton.
- Il gérait son business avec des amis.
- Des amis ? Pouvez-vous m'en dire davantage ?
- Vitto et ses amis sont tous d'origine italienne. Ils forment comme une famille. Vitto était le chef et Luigi son second.
- "Luigi" ?
- Luigi Peroni, le meilleur ami de Vitto. C'est lui qui devrait reprendre le flambeau de ses activités. Lorsque les choses se seront tassées, bien sûr.
- Ces personnes qui connaissaient l'existence du passage secret pouvaient très bien s'introduire dans le bureau de Vogel et l'assassiner. Vous pensez qu'ils méritent d'être suspectés ?
- Oh non. Vitto les aurait fait entrer même s'ils s'étaient présentés à la caméra. C'étaient ses amis. Jamais ils n'auraient fait de mal à l'un de leurs frères !
- Pourtant, vous me dites que ce Peroni va gagner du pouvoir grâce à la mort de Vogel.
- Ce n'est pas du tout le genre de Luigi, croyez-moi. Laissez tomber cette piste.
Se plaignant d'être à bout de forces, elle met fin à la conversation. Il est déjà tard. Rendez-vous au 405.
Elle vous regarde avec surprise, vous demandant du regard ce que vous entendez par là. Vous lui expliquez comment vous vous êtes procuré la drogue à la gare et quel est le rapport avec le casino clandestin. Si vous ne vous êtes pas débarrassé de la totalité de l'héroïne, elle vous conjure de jeter cette saleté aux toilettes et de tirer la chasse ; pour elle c'est une folie que de garder pareille preuve à charge sur soi.
- J'étais loin de penser que les petits trafics de Vitto englobaient maintenant de l'héroïne. La pègre devait lui en demander chaque jour davantage. Je comprends pourquoi il voulait se sortir de cette spirale infernale. Il m'avait sortie de la prostitution pour la même raison : car il n'y a aucun horizon radieux en vue, rien que de la saleté, toujours plus de saleté. On ne fait que s'y enfoncer.
- Ce système de jeton est ingénieux. La drogue est récupérée sans éveiller les soupçons. Vogel n'agissait pas seul, il avait des complices, non ? demandez-vous en repensant à la façon dont vous avez obtenu votre jeton.
- Il gérait son business avec des amis.
- Des amis ? Pouvez-vous m'en dire davantage ?
- Vitto et ses amis sont tous d'origine italienne. Ils forment comme une famille. Vitto était le chef et Luigi son second.
- "Luigi" ?
- Luigi Peroni, le meilleur ami de Vitto. C'est lui qui devrait reprendre le flambeau de ses activités. Lorsque les choses se seront tassées, bien sûr.
- Ces personnes qui connaissaient l'existence du passage secret pouvaient très bien s'introduire dans le bureau de Vogel et l'assassiner. Vous pensez qu'ils méritent d'être suspectés ?
- Oh non. Vitto les aurait fait entrer même s'ils s'étaient présentés à la caméra. C'étaient ses amis. Jamais ils n'auraient fait de mal à l'un de leurs frères !
- Pourtant, vous me dites que ce Peroni va gagner du pouvoir grâce à la mort de Vogel.
- Ce n'est pas du tout le genre de Luigi, croyez-moi. Laissez tomber cette piste.
Se plaignant d'être à bout de forces, elle met fin à la conversation. Il est déjà tard. Rendez-vous au 405.