Vous demandez à votre GPS quelle est la route la plus directe pour franchir la frontière française. Vous demandez un trajet sans autoroute, car vous savez qu'en Suisse il est obligatoire d'acheter une vignette pour pouvoir circuler sur le réseau autoroutier. Le GPS vous indique que la frontière la plus proche est celle de Perly, qui mène à la commune française de St Julien. En dépit des bouchons causés par la gestion chaotique des feux aux carrefours, vous parvenez à sortir de Genève. Vous prenez soin de suivre les panneaux bleus ; en Suisse ce sont les panneaux verts qui conduisent vers les autoroutes. La Suisse et la France sont des pays proches politiquement ; vous avez bon espoir qu'aucun douanier ne sera en poste. Lorsque vous arrivez en vue de la frontière, c'est le cas, vous ne voyez personne en vue. Une chicane faite avec des balises vous oblige à ralentir pour la contourner. Au moment où vous vous engagez, deux douaniers surgissent brusquement du poste. Ils vous ordonnent de vous arrêter et de baisser votre vitre, trop noire pour qu'ils puissent voir qui est à l'intérieur. C'est ce qui a éveillé leurs soupçons. Si vous obtempérez, ils vont immédiatement faire le rapprochement entre votre visage et le portrait-robot diffusé à grande échelle par les autorités. Vous devez fuir immédiatement.
Allez-vous :
Foncer en direction de la frontière française ? (mettez les gaz au
760)
Rebrousser chemin à toute vitesse ? (enclenchez la marche arrière au
266)