Bernie inconscient, il est facile de le tenir à l'oeil. Les passants vous demandent comment vous allez. Vous les dissuadez de réveiller Bernie, expliquant qu'il est armé. Les ambulances et la police ne tardent pas à arriver. Vous exposez la situation aux policiers : vous êtes amnésique, soupçonné du meurtre de Vogel mais convaincu de votre innocence. L'homme que vous leur livrez est d'après vous celui qu'ils doivent suspecter. A votre grand étonnement, ils vous font poser les mains sur le capot, vous passent les menottes et vous fouillent sans ménagements, devant une assistance étonnée de la tournure des événements. Sourds à vos protestations ou vos explications, ils s'emparent de toutes vos possessions. Après avoir pris leurs instructions par talkie-walkie, ils vous font monter en voiture et vous conduisent au commissariat, tandis qu'une ambulance emmène Bernie toujours évanoui.

Tout s'est passé si vite que vous ne réalisez pas vraiment ce qu'il vous arrive. Vous voilà derrière les barreaux d'une cellule. Ils n'ont même pas pris la peine de vous examiner et de vous prodiguer quelque soin suite à votre accident. Vous leur clamez qu'ils font une erreur de vous traiter ainsi comme un criminel, que c'est Bernie qu'ils doivent traiter comme un coupable, mais ils s'en moquent suprêmement.

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