Vous pénétrez dans une pièce sans fenêtres plongée dans les ténèbres les plus complètes. Vous prenez donc le risque d'allumer la lumière. A la lueur vacillante d'un simple néon, vous découvrez une espèce de galerie d'art. Derrière des vitrines et des cloches en verre est exposée toute une collection de poupées anciennes. Toutes représentent des petites filles en tenue du XIXème siècle. Elles sont faites en porcelaine, en cire et en papier mâché, de façon artisanale. Ce doivent être des modèles uniques et précieux.
Dans cette pénombre que ne chasse pas vraiment le néon, elles exercent sur vous un effet à la fois effrayant et fascinant. Vous avez l'impression qu'elles vous fixent toutes de leurs yeux de verre sans vie. Le sourire permanent qui se dessine sur leur lèvres peintes en rouge donne le sentiment qu'elles se moquent de vous ; vous les entendriez presque se gausser : "Voici le pauvre Untel. Tout le monde sait qui il est, sauf lui." Vous détournez le regard de cet endroit sinistre, il vous met trop mal à l'aise. De toutes façons, il n'y a rien qui puisse vous aider dans votre enquête. Sauf peut-être à porter un éclairage sur la personnalité du maître des lieux, si tant est que c'est lui l'initiateur de cette collection.
La pièce n'a pas d'autre issue que celle par laquelle vous où êtes entré. Vous éteignez, afin de ne plus croiser le regard d'une poupée.
Si vous avez le mot-code MAJASS, rendez-vous immédiatement au
368.
Sinon, allez-vous franchir la double porte d'en face ? (rendez-vous pour cela au
181)
Ou emprunter le couloir (qui mène au
411)