A l'intérieur, vous trouvez un ordinateur, doté de trois écrans. Un plateau mobile permet d'avancer le clavier vers soi pour pouvoir taper dessus. Mais vu la hauteur à laquelle il est placé, il ne doit être conçu que pour utiliser l'ordinateur debout. Sur l'étagère du bas de l'armoire, vous trouvez des verres propres et plusieurs bouteilles d'apéritifs : suze, porto, martini, whisky, punch, pastis. Si vous souhaitez en prendre une avec vous, sachez qu'elles sont trop encombrantes pour vos poches ; vous pouvez en glisser une dans la grande poche intérieure de votre parka, mais qu'une seule. Si vous avez déjà une boîte de conserve sur vous, vous devez la laisser ici.
Soudain, vous voyez juste à temps qu'une pile de verres à pastis en équilibre va dégringoler ; vous la rattrapez de justesse. Vous soupirez de soulagement : le bruit aurait pu attirer l'attention des policiers sur vous, maintenant qu'ils ont éteint leurs sirènes. Mais vous mettre à genoux vous a permis de voir le sol de plus près et de remarquer une étrange trace blanche, que vous n'aviez pas pu déceler sur la blancheur du lino. On dirait une trace de sauce, dont la forme rappelle celle d'un pas. Promenant votre regard par terre, vous en trouvez d'autres. Elles sont venues de la porte jusqu'à cette armoire, puis ont fait le chemin inverse. Elles ne sont pas allées jusqu'au coffre-fort. C'est vraiment très étrange. Si vous avez le mot-code TRACUI, soulignez-le.
Avec horreur, vous entendez par l'escalier que les policiers enfoncent la porte d'entrée du bar et pénètrent à l'intérieur. Vous ne pouvez plus redescendre au rez-de-chaussée, à présent. Vous n'avez plus de temps à perdre et accélérez le mouvement. Vous revenez à l'ordinateur et constatez, en bougeant la souris, qu'il était en veille. Lorsque les écrans ne sont plus noirs, vous voyez qu'un logiciel toujours actif les occupe entièrement : des scènes filmées en noir et vert par des caméras infrarouges. Et quelle n'est pas votre surprise de voir sur l'écran de gauche des policiers en tenues d'assaut qui investissent et sécurisent une salle de bar... qui n'est autre que celle du rez-de-chaussée du Chicago Ace !
Il doit y avoir une caméra que vous n'avez pas repérée dans le coin du plafond de la salle, et elle filme ce qu'il se passe actuellement du côté de l'entrée clientèle. En l'occurrence l'irruption de clients armés certainement pas venus ici siroter une grenadine. Sur l'écran central, vous voyez l'extérieur du bar, avec une rue embouteillée de véhicules de police. Le défunt était-il chargé de la télésurveillance des lieux ? Sur l'écran de droite, l'objectif de la caméra est dirigé vers le bas, dans un couloir. Vous y êtes : il s'agit de la caméra sous laquelle vous avez dû passer avant de monter ici. Vous frissonnez en voyant des policiers qui passent dessous à leur tour. Les craquements de planches dans l'escalier vous le confirment : les agents sont en train de monter à l'étage ! Il ne faut pas qu'ils vous trouvent en train de consulter l'ordinateur d'une personne avec le cadavre de ladite personne à côté de vous. Remarquant que, de l'intérieur, la porte de ce bureau est munie d'un verrou, vous allez vite la fermer et le tirez. Vous êtes coincé dans cette pièce, en compagnie d'un macchabée peu boute-en-train, et vous disposez de quelques dizaines de secondes tout au plus avant que les policiers ne déboulent ici.
Vous allez tout de suite à la porte-fenêtre du fond et en relevez le store métallique. Elle donne sur un balcon qui, à votre soulagement, comporte une issue : une petite échelle permettant d'accéder au toit du bâtiment.
Allez-vous :
Examiner le cadavre ? (rendez-vous au
826)
Fouiller le bureau ? (rendez-vous au
553)
Jeter un oeil au coffre-fort forcé ? (rendez-vous au
1237)
Regarder dans la corbeille à papier ? (rendez-vous au
1174)
Sortir de là par la porte-fenêtre ? (rendez-vous au
594)