Vous tapotez des doigts sur le pupitre. Vous enragez de perdre ce temps si précieux. En regardant derrière vous, vous remarquez soudain plusieurs hommes en costume converger dans votre direction. Un policier en uniforme les suit. Ce sont des policiers en civil, vous les identifiez immédiatement. Vous comprenez tout : l'employé vous a baratiné ! Il n'avait nul besoin d'aller voir l'un de ses responsables : toutes les informations dont il avait besoin étaient sur son ordinateur. Il a juste voulu vous retenir, le temps de prévenir la police. Il devait avoir votre portrait-robot affiché dans son guichet et il vous a reconnu. Vous vous êtes fait avoir comme un bleu.
Vous prenez immédiatement la direction de la sortie, mais les policiers vous interpellent. Vous feignez de ne pas avoir entendu et hâtez le pas pour trouver une issue par laquelle vous enfuir. Comprenant vos desseins, ils se ruent alors vers vous pour vous appréhender. Vous vous mettez à courir vous aussi, mais pas très loin car de tous les côtés des patrouilleurs surgissent. Vous êtes cerné ! Une seule issue reste libre : les quais qui donnent sur les voies. Vous y foncez, en bousculant quiconque se trouve sur votre chemin. Un vent de panique souffle d'un coup sur la gare.
En arrivant sur le quai, vous voyez qu'à chacune de ses extrémités, à votre gauche et à votre droite, des policiers accourent. Il ne vous reste plus qu'une échappatoire : traverser la voie ferrée pour gagner le quai d'en face. Mais, justement à ce moment-là, un train entre en gare sur votre quai.
Si vous prenez le risque de traverser la voie avant que le train n'y passe, précipitez-vous au
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Si vous ne voulez pas tenter le diable, vous pouvez baisser pavillon et vous livrer aux forces de l'ordre, au
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