Vous résistez à la charge, sans desserrer votre étreinte. Vous parvenez finalement à lui bloquer la jambe. Le croc-en-jambe l'envoie dégringoler dans les escaliers, où il s'immobilise un palier plus bas. Vous foncez voir : il s'est brisé le cou et gît inanimé. Vous vous emparez de son arme, un pistolet automatique avec silencieux, à moitié chargé. Il ne semble avoir sur lui ni portefeuille ni téléphone portable. Vous interrompez votre fouille brusquement : le bruit de sa chute a réveillé du monde dans la montée, vous entendez des portes s'ouvrir. Vous dévalez le reste des marches quatre à quatre, le plus silencieusement possible. En bas de l'escalier, vous ne voyez aucune porte de derrière ; il n'y a que la porte d'entrée de l'immeuble. Vous savez qu'il reste un mafieux dans la rue, mais vous avez maintenant une arme pour riposter.
Vous prenez le risque de sortir. Vous essuyez aussitôt un coup de feu, qui fendille le bois de la porte à quelques centimètres de votre tête ! Par chance, vous avez eu le temps de repérer d'où venait le tir. Vous vous faufilez par la galerie des poubelles sans qu'il ne vous voie et, au moment où il sort sa tête aux cheveux bleus pour faire feu à nouveau, il ne vous faut qu'un tir pour le toucher mortellement.
Vous haletez bruyamment. Enfin une accalmie. Votre coeur bat à tout rompre. Après tous ces efforts stressants, vous n'êtes pas mécontent de vous en sortir à si bon compte. C'est alors qu'une voix s'élève dans votre dos :
- Lâche ton arme où t'es un homme mort.
Allez-vous obéir ? (rendez-vous pour cela au
1092)
Ou bien vous retourner pour voir qui a osé vous donner cet ordre ? (rendez-vous au
1395)