La façade de l'hôtel est bien éclairée la nuit, mais l'obscurité vous cache relativement bien des vis-à-vis. Après quelques pas qui vous ont donné des sueurs froides, vous atteignez la fenêtre et, en prenant à la main votre crucifix, vous brisez la vitre d'un coup sec. Vous passez la main, tirez le verrou et, les battants poussés, vous vous introduisez dans la chambre. Vos pieds touchent enfin une surface plus stable que la corniche au-dessus du vide.
Soudain, un bruit étrange s'élève dans la chambre plongée dans la pénombre. Il y a quelqu'un ici ! Aucune lumière n'était allumée, mais la pièce n'était pas vide pour autant. L'occupant doit voir votre silhouette se découper grâce aux lumières de la ville derrière vous. Vous allumez immédiatement la lampe de chevet immédiatement à votre droite pour voir à votre tour qui est là. Quelle n'est pas votre surprise quand vous découvrez, allongé sur le lit, un quadragénaire entièrement vêtu d'une combinaison en latex, bâillonné et menotté à son lit. Visiblement, sa maîtresse a dû le laisser là après leurs jeux licencieux. Il vous regarde fixement en tentant de vous demander de vous détacher mais, vu votre situation, il est très bien comme cela.
Vous n'entendez plus les coups de feu de Bernie. Le tueur a dû en terminer avec lui. Cependant, le bruit a ameuté tout l'étage. Vous entendez les pas précipités du tueur qui fuit vers les escaliers. En entrouvrant la porte, vous voyez un attroupement se former dans le couloir, devant votre chambre. C'est le moment d'agir. Vous sortez de la chambre comme si vous aussi vous étiez curieux de savoir la source de toute cette agitation. Vous demandez ce qu'il se passe à l'un des clients.
- Dans la chambre 206, un type s'est fait tirer dessus ! Il est en sale état. Son agresseur s'est enfui.
Bernie semble encore en vie. Il serait plus prudent de ne pas rester dans les parages. Vous descendez à votre tour par les escaliers et déboulez dans le hall de l'hôtel. Le réceptionniste n'est pas au comptoir. Vous sortez en trombe de l'Ostermann et vous vous éloignez en rasant les murs, de peur que le tueur ne vous ait attendu dehors pour vous abattre. Vous vous engouffrez dans la première rue perpendiculaire et disparaissez dans la nuit. Entre le pistolet de Bernie et celui de ce tueur mystérieux sorti de nulle part, vous l'avez vraiment échappé belle.
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