Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 669

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Dès qu'il aperçoit le canon de votre arme caché sous votre bras, le patron cesse aussitôt de crier et balbutie des excuses maladroites. Il adresse un sourire faux aux gens dans la salle pour leur expliquer qu'il s'est trompé de personne. Profitant de votre position de force, vous lui posez quelques questions sur sa réaction en vous voyant :

- Vous m'avez déjà vu, si je comprends bien ? chuchotez-vous.

- Ne faites pas le crétin avec moi ! Vous croyez que j'aurais pu oublier le souk que vous avez mis ici ?

- Quand cela s'est-il passé ?

- Vous étiez bourré, ou quoi ? Ça expliquerait l'air de fou furieux que vous aviez !

- Répondez à ma question, lui intimez-vous en avançant le canon de votre pistolet.

- Mais bougre de nom, c'est hier soir que vous êtes venu !

- A quelle heure ?

- Je ne sais pas, vers 7h du soir, je crois.

- Que s'est-il passé ?

- Vous voulez plaider la cuite au tribunal, c'est ça ? Très bien. Vous avez agressé Stéphanie ma serveuse. Vous avez déchiré son vêtement en proférant des menaces si elle n'était pas gentille avec vous. Puis vous avez détalé, comme si le Diable était à vos trousses, en volant au passage la parka de l'un de mes clients.

Vous n'arrivez pas à croire ce que vous entendez. Vous ne vous voyiez pas dans la peau d'une brute avinée. Pourtant, cela expliquerait ce que faisait le briquet dans la poche de votre parka : ce n'est pas la vôtre, mais celle d'un client fumeur que vous avez volée. Pourquoi diable avez-vous eu besoin de la prendre ? N'aviez-vous rien à vous mettre sur le dos ?

- Je viens souvent ici ? demandez-vous, en ajoutant : Vous savez comment je m'appelle ?

- Je vous avais jamais vu avant hier et je...

Il s'interrompt. Un hurlement de sirènes de police s'est mis à déchirer le calme de la rue. Et il se rapproche. Un frisson vous parcourt l'échine : ils viennent ici. C'est la serveuse apeurée qui a dû appeler la police, à moins que cela ne soit un client perspicace. Vous avez à peine fait trois pas pour vous éloigner du comptoir que deux voitures de police freinent devant l'établissement. Vous êtes pris au piège ! Pistolet à la main, vous vous ruez vers la porte du fond qu'a prise la blonde lapine quand elle vous a fui. Vous vous retrouvez dans un couloir sombre qui donne sur les cuisines et qui se prolonge au-delà, après un coude.


Si vous vous engouffrez dans les cuisines, rendez-vous au 564.

Si vous continuez par le couloir, hâtez le pas jusqu'au 658.