Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 707

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La porte donne sur une salle dont deux murs contigus sont percés de fenêtres à guillotine. Si la fenêtre qui s'ouvre dans le mur sur votre gauche donne sur un pan de toit, à la manière d'une jacobine, les fenêtres du mur du fond donnent sur la rue à l'arrière du bar. Là par où vous vous êtes introduit ici. Uniquement éclairée par les lumières de la ville dehors, cette salle peut faire penser à un bureau d'entreprise. Deux bureaux avec lampes et téléphones occupent le centre de la pièce. Derrière eux sont plaqués contre le mur des vestiaires et des classeurs à tiroirs métalliques. Premier constat de votre fouille : tous ces casiers sont fermés à clef. En fouillant dans les tiroirs des bureaux, vous ne trouvez que des stylos usagés, des trombones et un tube de colle séchée. Toutefois, en raclant bien le fond d'un tiroir, vous mettez la main sur une liasse de billets attachée enroulée. Si vous souhaitez vous l'appropriez, notez 30FS de plus sur votre Feuille d'Aventure.

Par chance, une chemise de documents n'a pas rangée dans les classeurs et est restée posée sur l'un des bureaux. En la feuilletant rapidement, vous constatez que c'est une brochure vantant les mérites de Vitavog, une société spécialisée dans la fourniture et la maintenance de distributeurs de boissons et de nourriture dans les lieux publics de Genève. Le patron de cette petite entreprise serait un dénommé Vitto Vogel. Justement le nom que vous avez vu sur l'autre porte du couloir.


Vous interrompez brusquement votre fouille : les sirènes de police qui vous paraissaient encore lointaines sont maintenant tonitruantes et une lumière bleue intermittente de gyrophares se met à illuminer la pièce par les fenêtres. C'est la police qui arrive ! En vous plaquant à côté d'une fenêtre et en regardant en biais, vous voyez de nombreuses voitures en train de s'arrêter devant la porte de service. Des policiers en tenues d'assaut en sortent, armes à la main, se tenant prêts à tirer sur quiconque sortirait du bar. Un officier bien bâti leur aboie des ordres et ils donnent l'assaut, passant à leur tour par la porte de derrière. Dédé vous avait prévenu que la maréchaussée ne tarderait pas à débarquer au Chicago Ace, et vous avez pris trop de temps. Vous êtes maintenant pris au piège ici. Ils ne vont pas tarder à monter à l'étage ; ils vous débusqueront immanquablement si vous ne trouvez pas rapidement un moyen de filer d'ici. Vous avez la parfaite allure d'un cambrioleur en pleine effraction. Par où fuir ? Impossible de redescendre au rez-de-chaussée : cela doit pulluler d'agents.


Si vous ressortez dans le couloir et allez prendre la porte sur laquelle est inscrit le nom "V. Vogel", foncez au 789.

Si vous sortez de cette pièce par la fenêtre du mur de gauche, qui donne sur un pan du toit, aventurez-vous au 206.