Sur un présentoir, vous prenez un prospectus ventant les mérites de la gare. Vous relevez le numéro dé téléphone qui y est noté et le composez. Vous signalez à votre interlocuteur une violente agression, en précisez bien qu'elle a lieu sur les quais, pour que ce soient les policiers faisant le pied de grue devant les consignes qui y soient envoyés. Vous attendez un moment que votre canular fasse effet. Bientôt, les bips des policiers en civil sonnent à leurs ceintures. Ils s'échangent des regards étonnés, mais se résignent à se lever et à aller voir ailleurs. C'est le moment ! Vous sortez votre clef de consigne et cherchez à quel casier métallique son numéro correspond. Votre coeur fait un bond : vous l'avez trouvé ! Vous vous apprêtez à enfiler la clef dans la serrure quand une voix rugit dans votre dos :
- Hé, vous, là-bas !
Vous regardez par-dessus votre épaule : c'est un policier en uniforme. Il tient à vous contrôler. Il ne va pas mettre longtemps à vous identifier comme l'homme du portrait-robot. Vous êtes cuit si vous restez là une seconde de plus. Vous y étiez presque, c'est trop bête... Serrant votre clef dans la main, vous vous approchez de lui et, au moment où il vous reconnaît, vous profitez de sa surprise pour le bousculer et fuir. Malheureusement, d'autres policiers en uniforme affluent vers vous, venus de l'extérieur. Votre fausse alerte a fait partir les sentinelles, mais a également attiré par ici les hommes en faction aux entrées. Ils vous coupent toute retraite. Vous n'avez qu'une seule issue : les escaliers qui donnent sur les quais. Vous les gravissez quatre à quatre, en poussant tout le monde. Les policiers vous hurlent de vous arrêter. C'est l'émoi parmi les voyageurs.
En arrivant sur le quai, vous voyez qu'à chacune de ses extrémités, à votre gauche et à votre droite, des policiers accourent. Il ne vous reste plus qu'une échappatoire : traverser la voie ferrée pour gagner le quai d'en face. Mais, justement à ce moment-là, un train entre en gare sur votre quai.
Si vous prenez le risque de traverser la voie avant que le train n'y passe, précipitez-vous au
506.
Si vous ne voulez pas tenter le diable, vous pouvez baisser pavillon et vous livrer aux forces de l'ordre, au
346.