Ce visage, ces lèvres carmin, ces yeux bleus froids comme la glace... Ces traits vous sont familiers. Cette jeune femme, c'est la brune que vous avez vue dans votre flash-back de la nuit dernière ! C'était ce visage qui était penché sur vous, dans votre rêve, après que vous eûtes lâché le verre. Vous avez déjà vu cette femme. Elle fait partie de votre passé ! Et, manifestement, elle aussi semble se souvenir de vous car, profitant de votre hébétude, elle a fouillé dans son sac à main et en a sorti... un pistolet !
- Vous, ici ?! s'étonne-t-elle en le braquant sur vous avec colère. Je ne pensais pas que vous oseriez ! A moins que vous ne soyez venu ici pour me tuer à mon tour... Après Vitto lundi et Stéphanie hier, il ne reste plus que moi à éliminer pour que nul ne puisse remonter jusqu'à vous, c'est ça ? Mais vous voyez, je suis moins naïve que vous ne le pensiez ! (Son regard se fait plus triste :) Dire que je vous faisais confiance ! Vous m'avez bien possédée ! Je vais vous le faire payer !
Elle a parlé avec un débit tel que vous n'avez pas pu placer la moindre interjection de surprise. Vous voir l'a totalement mise hors d'elle-même. Sa main qui tient l'arme à feu commence à trembler. Cela devient dangereux pour vous, on dirait. Vous êtes encore sonné par le flot d'informations qu'on vient de déverser sur vous, vous avez du mal à tout ingurgiter et à tout analyser. La situation vous a complètement échappé. Cette femme vous connaît, c'est sûr. Vous aimeriez tant qu'elle vous dise enfin qui vous êtes. Mais elle paraît mal disposée à votre égard :
- Maintenant, c'est moi qui mène le jeu, annonce-t-elle. C'est vous qui allez répondre à mes questions. Et pour commencer, vous allez me dire qui vous êtes vraiment !
En entendant cela, votre c?ur se serre. Vos espoirs viennent à nouveau de se briser en éclats.
- J'espérais justement que vous pourriez me le dire, répondez-vous. C'était pour cela que j'étais venu...
- Vous vous fichez de moi ? Qu'est-ce que vous me racontez ?
- Je... je suis amnésique, avouez-vous.
La brune reste un moment interdite, décontenancée, puis se met à hurler comme une hystérique :
- Vous n'avez aucun remords pour rien, vous êtes vraiment une ordure, vous... vous...!
Son doigt se crispe sur la gâchette. Elle va tirer !
Si vous avez un couteau dans une gaine et souhaitez y recourir pour vous défendre, rendez-vous au
1201.
Si vous sautez de côté, en direction de la porte des escaliers de secours, juste à votre gauche, bondissez au
1051.
Si vous tentez de la raisonner, rendez-vous au
393.