Laissé seul dans le noir et la fraîcheur des murs de cette cellule, vous commencez à ressentir la fatigue de votre folle soirée. Toutes vos forces vous quittent d'un coup et votre esprit se trouble. Votre blessure au thorax se rappelle à vous et, bien que vous n'en ayez aucun souvenir, vous sentez que vous avez eu une journée éreintante. Votre estomac qui sonne creux vous laisse penser que vous n'avez pas soupé ce soir. Difficile de tenir le coup dans ces conditions. L'adrénaline vous a permis de tenir jusqu'à maintenant, mais elle s'est tarie. Votre corps ne peut lutter plus longtemps. Vous n'avez plus qu'une envie : dormir.
Le lendemain matin, après une nuit sans rêve en garde à vue, vous vous réveillez le dos fracassé. Votre sommeil a pourtant été un peu réparateur : la blessure au thorax que vous avait causée l'impact de balle sur votre crucifix a complètement cicatrisé, c'est toujours ça. Et vous n'avez plus mal au crâne. Hélas, vous êtes toujours aussi amnésique. Rien ne vous est revenu dans la nuit. Vous avez l'impression de vivre un cauchemar kafkaïen. Pourquoi les policiers n'ont-ils pas voulu vous croire ? Comment allez-vous pouvoir les convaincre que vous avez réellement tout oublié ?
Vous êtes emmené poings liés dans le bureau du commissaire, où un inspecteur vous fait vous asseoir. Il vous apprend ce qu'il s'est passé cette nuit : Vitto Vogel, le patron du Chicago Ace, a été assassiné, et vous êtes le suspect n°1, deux témoins vous ont vu. Vous n'avez même pas le temps de réagir à ces accusations qu'un nouvel individu, et non des moindres, fait son entrée dans la pièce.
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200.