Vous jugez la situation d'un rapide coup d'oeil. L'assassin n'a eu besoin que d'une seule balle pour lui faire son affaire. En plein milieu du front. La cause du décès ne fait aucun doute. Pour que l'homme soit retombé ainsi dans son bureau, vous estimez que le tireur devait se trouver de l'autre côté du bureau, face au futur défunt. La chaise à haut dossier sur laquelle il repose n'a pas de roulette et vous constatez qu'elle ne tourne pas sur elle-même. Vu l'impact de la balle à travers le crâne, la balle pourrait très bien avoir été tirée par votre Browning, et cette pensée vous glace d'effroi. Vous refusez cette idée pour l'instant. Le sang coagulé vous laisse penser que la mort remonte à plus d'une demi heure. Le coeur battant en entendant les bruits de pas des policiers dans le couloir, vous regardez la montre qu'il porte au poignet. C'est une luxueuse Rolex à cristaux liquides qui indique l'heure en chiffres. Elle affiche l'heure "0h42" mais les chiffres clignotent, signe d'un dysfonctionnement. Vous comparez avec l'heure à votre montre : il est 11h05 du soir très précisément. La montre de la victime a dû être victime d'un choc, pour être si déréglée.
Vous faillissez avoir une attaque quand on essaie d'ouvrir la porte de la pièce.
- C'est fermé de l'intérieur ! hurle un agent.
- Défonçons-la !
Ni une ni deux, vous vous ruez vers la porte-fenêtre mais déjà le verrou de la porte cède sous la charge des policiers.
- Hé, vous ! Arrêtez-vous ou je tire ! hurle dans votre dos le premier gardien de la paix qui vous aperçoit.
Si vous obtempérez sur le champ, rendez-vous au
346 pour vous expliquer.
Si vous franchissez la porte-fenêtre, rendez-vous au
102.