Commençant à vous repérer dans Genève, vous retrouvez sans trop de problème le chemin jusqu'au Bunny Charms. Lorsque vous arrivez en vue du bar, vous constatez que la rue est barrée par des voitures de police. Des badauds sont attroupés aux barrières. Il est impossible d'approcher du Bunny Charms. On dirait qu'il s'est passé quelque chose de grave par ici, cet après-midi. Vous vous postez dans l'ombre d'une porte cochère et tentez d'observer de loin la situation. Des inspecteurs de police paraissent en grande discussion. Puis ils finissent par regagner leurs voitures et à partir. Les barrières sont enlevées et dix minutes plus tard la rue a retrouvé son calme. Les curieux s'éloignent : il n'y a plus rien à voir. Quoiqu'il se soit passé, c'est fini maintenant.
Un couple de vieilles dames passe alors devant vous, en commérant sur ce qu'elles ont vu cet après-midi :
- La pauvre enfant ! Tu crois qu'elle avait vingt ans ?
- Peut-être pas. Tu sais, Germaine, toutes les filles paraissent plus jeunes, avec tous les produits non bio qu'elles se mettent...!
- Décidément, en ce moment, il n'y a que des histoires de meurtres ! Je ne pensais pas que ça toucherait notre paisible quartier. De toutes façons, ce bar de strip-tease, ça allait nous attirer des ennuis tôt ou tard, je le disais bien !
- Quelle époque vivons-nous, ma chère Germaine !
Une femme aurait donc été assassinée ? Avez-vous bien compris ? Vous frissonnez en repensant à la serveuse blonde qui a hurlé en vous voyant ce matin. En tous cas, ce qui s'est passé concerne le Bunny Charms. Pour en avoir le coeur net, vous pourriez interroger le patron, mais, vu comme il vous a reçu ce matin, mieux vaut ne pas retourner à son établissement pour l'instant. D'autant qu'une voiture de police est restée en surveillance. Un nouvel esclandre aurait tôt fait de les rameuter.
Si vous attendez que le patron du bar ait fini sa journée et rentre chez lui pour l'intercepter et le questionner, rendez-vous au
520.
Si vous quittez les lieux, éloignez-vous au
284.