Vous remontez votre pantalon aussi rapidement mais aussi silencieusement que possible. La simple boucle métallique de votre ceinture vous donne les sueurs les plus froides de votre existence, tellement vous craignez la faire accidentellement tinter. Vous ouvrez alors votre porte à la volée et faites feu sur le tueur, un homme en costume cravate (-1 balle ou -1 salve). Vous le touchez au bras au moment où il dirigeait son pistolet vers vous. Du coup, il manque son tir, qui fait éclater le carrelage juste derrière vous, et il lâche son arme qui glisse par terre. La vôtre pointée sur lui, il s'immobilise et lève les mains. Vous le maintenez maintenant en respect.
Vous pouvez enfin vous attarder sur le visage de ce tueur. C'est un homme d'une bonne trentaine d'années. Ses impeccables mèches de cheveux qui lui tombent sur le front et les lunettes rondes qui encadrent ses grands yeux bleus lui donnent un air de premier de la classe. Avec sa tête de Harry Potter, personne n'a jamais dû soupçonner sa nature criminelle. Il ne semble pas intimidé par la menace de votre arme :
- Finalement, t'es plus dur à cuire que mon employeur m'avait dit, ricane-t-il.
- C'est donc bien moi que vous vouliez tuer en venant ici, dites-vous avec surprise. Qui vous l'a demandé ?
- Tu peux me tuer, je ne dirai rien.
- Savez-vous comment je m'appelle ? demandez-vous avec un soudain espoir.
- Non, on m'a juste donné ta photo et une liste d'endroits où je pouvais te trouver.
Tâchant de masquer votre déception, vous poursuivez votre interrogatoire :
- Pourquoi veut-on me tuer ?
- Je n'en sais rien et je m'en balance. Je fais juste ce pour quoi on me paie. (Comme vous vous faites plus menaçant, il finit par lâcher :) Si j'ai bien compris, tu pourrais faire capoter les projets de mon employeur. Alors il a choisi de t'éliminer.
Vous restez interdit à cette révélation. Le tueur en profite : il fait brusquement surgir un couteau de sa manche et vous le lance violemment sur la main ! Vous avez eu le réflexe de vous protéger avec votre arme, mais l'impact vous la fait lâcher. S'il vous restait une balle ou une salve, un nouveau coup part tout seul sous le choc (-1 balle ou -1 une salve). Votre ennemi se rue alors sur vous et vous plaque au sol ! Le premier levé, il vous flanque un violent coup de pied dans le ventre et se précipite vers son pistolet, mais vous avez le réflexe de lui attraper le pied avant ; il tombe par terre. Vous vous jetez sur lui et tentez de le maîtriser en lui enserrant le cou, mais il est plus fort que vous et se libère de votre étreinte d'un coup de coude dans votre estomac. Le temps que vous repreniez votre souffle, il sort un mince fil de fer de sa montre et vous le passe autour du cou. C'est un véritable arsenal qu'il a sur lui ! La respiration coupée, vous suffoquez sous cette pression mortelle. Vous tentez d'attraper le garrot, mais il est déjà enfoncé dans votre chair. Il va vous étrangler si vous ne faites rien dans la seconde !
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