La nuit, pour trouver la gare de Cornavin, il suffit de suivre les lumières. Depuis la rive nord du Rhône, les principales artères illuminées de la ville conduisent toutes à la large place devant la gare. Vous voyez qu'à l'entrée principale des policiers contrôlent les voyageurs qui veulent pénétrer dans l'enceinte. Sont-ils là pour vous, pour vous empêcher de fuir la ville par le rail ? Il y a peut-être d'autres agents postés dans les environs, cachés par l'obscurité, aussi redoublez-vous de méfiance. Si vous êtes au volant d'une voiture et avez le mot-code PLAREL, rendez-vous tout de suite au
532. Si vous aviez laissé une voiture garée par ici, vous pouvez la récupérer ; rendez-vous le cas échéant au
532 si vous avez le mot PLAREL.
Vous aussi vous profitez de la pénombre. Vous vous approchez de la gare en rasant les murs discrètement. Les issues semblent toutes surveillées, y compris l'accès au parking et les escalators sur les quais des tramways. C'est dommage, car la galerie commerciale qui passe sous la gare est sans doute le meilleur passage pour vous introduire à l'intérieur sans vous faire repérer. Vous décelez cependant une faille dans le dispositif de sécurité : un escalator situé à l'autre bout de la place. Après vérification, vous constatez qu'il ne fait l'objet d'aucune surveillance. Vous le descendez et débouchez au milieu des boutiques de la galerie. La plupart sont fermées à cette heure tardive. Vous trouvez finalement un escalier qui permet de regagner le rez-de-chaussée, au sein même de la gare de Cornavin. Ça y est, vous êtes à l'intérieur. La gare de Genève, contrairement à beaucoup de gares, ne prend pas la forme d'un grand hall empli de voyageurs ; elle s'étend en fait comme un long corridor, sous les vois ferrées. Vous méfiant des caméras de surveillance, vous vous y engouffrez.
Si le mot-code POURGA est inscrit sur votre Feuille d'Aventure, rendez-vous au
1326.
S'il n'y est pas, rendez-vous au
139.