Peu envieux de faire face à la foule vindicative, le conducteur de la Golf redémarre au quart de tour et vous plante sur place. Vous voulez vous engouffrer dans une ruelle perpendiculaire, mais les passants vous bloquent le passage et se jettent sur vous. Très vite, la meute des clients du Bunny Charms vous tombe sur le râble. Vous avez beau lutter, vous n'êtes pas de taille, submergé par le nombre. Ils vous rouent de coups, si bien que vous perdez vite connaissance. Avant de tomber dans les vapes, vous entendez le bruit lointain d'une sirène de police.


Vous vous réveillez dans une chambre d'hôpital. Vous avez eu de la chance : le patron du Bunny Charms avait appelé la police immédiatement après vous avoir vu à son bar. Lorsqu'ils sont arrivés sur place, ils ont vu la scène de lynchage et sont intervenus pour vous extraire de la cohue. Ils vous ont conduit d'urgence à l'hôpital, où vous avez été soigné avant que vos blessures ne soient irréversibles. Vous êtes resté inconscient le restant de la journée. Nous sommes jeudi matin.

Vous ayant identifié comme l'homme du portrait-robot à la une de tous les journaux, des inspecteurs de police ont monté la garde dans votre chambre jusqu'à votre réveil. Vous êtes actuellement entouré d'inspecteurs armés, qui ne pensaient sans doute pas vous cueillir si aisément. Les médecins souhaiteraient vous garder en observation, mais les policiers s'y opposent, vous jugeant suffisamment rétabli. Maintenu sous la bonne garde d'une dizaine d'agents, vous ne pouvez rien tenter. Vous n'en avez de toutes façons pas la force. Toutes vos possessions vous sont confisquées, comme autant de preuves ou d'indices. On vous fait monter en voiture, les mains menottées derrière le dos, et vous êtes conduit au commissariat.

Vous réalisez vraiment ce qu'il vous arrive lorsque vous vous retrouvez derrière les barreaux d'une cellule. Vous leur clamez qu'ils font une erreur de vous traiter ainsi comme un criminel, ce qui suscite chez eux une vive poilade.

Rendez-vous au 285.