Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

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Cette photographie vous dit pourtant quelque chose. Vous sortez le cliché trouvé dans la valise de Vogel et comparez les deux : ils sont identiques. La photo de vous que possédait l'assassin était un double de celle-ci, mais découpé autour de votre visage, de telle façon que l'on ne voie pas la jeune femme qui était à côté de vous dessus. Cette information ne devait pas être d'utilité au tueur. La personne qui lui a remis cette photo de vous découpée devait donc avoir accès à la photo complète qui était chez Vitto Vogel. Est-ce Vogel lui-même qui la lui aurait remise ?


Vous reprenez votre fouille du cadavre. Son pistolet est un Walther P99, une arme redoutablement efficace ; il est toujours doté de son silencieux et il a encore 9 balles dans son chargeur. Vous examinez aussi le garrot qu'il a utilisé pour vous étrangler : il s'agit de la montre du tueur. Elle se présente comme une montre-poignet classique, qui indique la même heure que la vôtre, mais en tirant sur un petit bitoniau qui en dépasse, on sort le fil métallique. Le parfait accessoire de l'assassin ! La Suisse est le pays des montres... de toutes les montres ! Vous récupérez également la clef passe-partout avec laquelle il a crocheté votre serrure, elle peut s'avérer fort utile. Enfin, en le fouillant, vous découvrez quelque chose d'intéressant dans sa manche : il portait un couteau rangé à l'intérieur d'une gaine fixée à son poignet. C'est une arme pratique : d'un mouvement de poignet on fait surgir la lame directement dans la main.

Après avoir choisi ce que vous souhaitez prendre avec vous, faites les modifications nécessaires sur votre Feuille d'Aventure. Remplacez-y le mot-code TUVOAV par le mot "TUABAT" et inscrivez-y le mot "POHOPO" s'il n'y figure pas déjà.

Vous n'avez pas le temps de vous demander si vous devez rester ou non dans votre chambre avec ce cadavre. Il est sûr que, si la police débarquait, vous auriez du mal à vous justifier : un homme sans vie, cela se signale, cela ne sert pas de compagnie. Comme vous vous asseyez sur votre lit pour vous remettre de vos émotions, vous tombez d'épuisement sans même vous en rendre compte. Lorsque vous vous réveillez en sursaut, vous vous rendez compte que le jour filtre par les volets. Vous vous êtes endormi malgré vous, terrassé par la fatigue, et c'est déjà le matin ! Le coeur battant, vous cherchez le cadavre du regard et poussez un long soupir de soulagement en voyant qu'il n'a pas bougé depuis hier. Une chance pour vous, la police n'a pas débarqué, le mort ne s'est pas réveillé, vous avez pu finir votre nuit.

Vous vous rhabillez, rassemblez vos affaires, cachez le corps sous le lit et descendez sans traîner. Vous rendez la clef au gérant sans engager la conversation et disparaissez en toute hâte. Vous ne tenez pas à savoir si le ménage des chambres est fait tôt dans cet hôtel.

Rendez-vous au 880.