La poignée tourne. Vous laissez s'ouvrir la porte et, placé derrière, vous la rabattez violemment sur la personne qui l'a ouverte. Hélas, c'est l'infirmière -qui ouvrait aux inspecteurs- qui se ramasse l'huis en pleine figure, et non l'un d'eux, comme vous l'espériez. Elle s'écroule toute estourbie, tandis que vous bondissez sur l'inspecteur qui la suivait, pour profiter de l'effet de surprise. L'homme, un costaud gaillard au menton carré, a juste le temps d'écarquiller les yeux que vous l'avez déjà mis à terre et assommé d'un crochet bien senti. Vous n'avez toutefois pas été suffisamment prompt pour déstabiliser son collègue, resté professionnel dans cette situation exceptionnelle. Il a dégainé son revolver, a reculé d'un pas et vous a mis en joue.

- Pas un geste, coco, ou je te farcis de plomb !

Vous devinez derrière l'éclat de ses lunettes le regard de quelqu'un de déterminé. Conscient d'avoir perdu la partie, vous levez les mains en l'air. Le policier garde son arme pointée sur vous tandis que son collègue et l'infirmière sont secourus par le personnel hospitalier accouru pour voir d'où venait le tumulte. Dès que l'inspecteur au menton carré a recouvré ses esprits, il vous assène un méchant direct qui vous envoie à terre. Bientôt, les renforts qu'ils ont appelés arrivent. Ils vous passent les menottes mains derrière le dos et vous fouillent sans ménagements. Ils s'emparent de toutes vos possessions comme autant de preuves ou d'indices. Ils vous font monter en voiture et vous conduisent au commissariat.

Vous réalisez vraiment ce qu'il vous arrive lorsque vous vous retrouvez derrière les barreaux d'une cellule.


Rendez-vous au 285.