Vous n'avez pas le temps de cogiter car des bruits de pas précipités s'approchent d'ici ! Ils viennent du couloir. Quelqu'un a entendu le bruit de la lutte, en particulier le claquement métallique du couperet tombant sur le carrelage. Vous n'avez que trois secondes devant vous. Trop peu pour ressortir dehors. La porte du cellier est juste à côté de vous ; vous foncez vous y cacher avant que ne fasse irruption un homme au crâne dégarni et aux lunettes rondes, vêtu de noir comme un majordome. "Paulo !" s'écrie-t-il en découvrant le corps gisant par terre, dans la pénombre. Sans prendre la peine d'allumer la lumière de la cuisine, il se précipite et s'agenouille auprès du cuisinier pour le réveiller. Il va tout de suite comprendre ce qui lui est arrivé et rameuter d'autres personnes. Vous surgissez de votre cachette et l'assommez d'une manchette dans la nuque avant qu'il n'ait eu le temps de dire ouf. Il s'affale sur le cuisinier. Décidément, vous avez une sacrée patte !
Vous n'entendez personne d'autre arriver. Rien ne bouge plus. Il semblerait qu'en mettant ces deux fâcheux hors d'état de vous nuire, vous avez gardé votre intrusion secrète. Vous avez eu de la chance que le cuistot n'ait pas donné l'alerte plutôt que d'essayer de vous ouvrir le crâne ; vous auriez été immédiatement cerné et compromis. Peut-être pensait-il pouvoir vous arrêter lui-même, sans aide ? En y repensant, les yeux rouges avec lesquels il vous fixait comme un possédé n'étaient pas naturels. Il devait être sous l'emprise de stupéfiants. Vous avez en fait survécu au cuisinier fou d'Aikaterine.
Sans perdre davantage de temps, vous traînez les deux corps inertes dans le cellier. Avec les nappes et torchons que vous y trouvez rangés là, vous confectionnez de quoi ligoter et bâillonner ce petit monde. Inscrivez le mot-code "MAJASS" sur votre Feuille d'Aventure et soulignez-le. Vous les fouillez mais ne trouvez rien sur eux qui puisse vous intéresser. Il n'y a rien non plus de bien utile dans la cuisine : vous n'allez pas vous trimballer avec des casseroles dans la maison. Vous avez besoin de discrétion. Le couperet de votre agresseur serait trop encombrant, mais vous pouvez toutefois emporter avec vous un couteau de cuisine pour vous servir d'arme, si vous n'en avez pas déjà un (notez-le alors sur votre Feuille d'Aventure).
A présent, sortez-vous de la cuisine par la porte qui donne sur le couloir ? (rendez-vous pour cela au
781)
Ou bien, si vous estimez avoir déjà réuni suffisamment de preuves ici ce soir, vous pouvez sortir de la maison par la porte de service (rendez-vous au
288).