Vous remontez votre pantalon aussi rapidement mais aussi silencieusement que possible. La simple boucle métallique de votre ceinture vous donne les sueurs les plus froides de votre existence, tellement vous craignez la faire accidentellement tinter.
Pendant ce temps, le tueur ouvre la porte du cinquième WC et la referme.
Vite, vous vous plaquez contre le sol. Le carrelage empeste la javel bon marché, mélangée à la saleté que les chaussures ont déjà laissée dessus. Vous faites mille efforts pour vous retenir de tousser ou de vomir, et vous vous faufilez sous la cloison. Vous vous félicitez d'avoir la ligne.
Le tueur ouvre la porte du sixième WC et la referme.
Votre coeur bat à tout rompre. Votre porte est la prochaine. Vous devez avoir fini de vous être glissé dans le WC mitoyen avant. Vous entendez le tueur s'arrêter devant votre WC. Cette fois, à la vue du voyant rouge, il ne prend pas la peine d'essayer d'ouvrir votre porte : il fait feu directement à travers. Le tir fendille le bois et perce le carrelage du mur. Comprenant qu'il n'a atteint personne, il va se rendre compte que le septième WC est vide. Vous vous êtes pratiquement glissé dans le huitième WC. Au moment où vous finissez de passer votre pied sous la cloison, il tire dans le verrou et ouvre la porte à la volée. Vite, relevez-vous et choisissez ce que vous allez faire.
Enfoncer la porte de votre WC (dont le verrou est bloqué, vous n'avez pas oublié ?) et vous jeter sur votre agresseur ? (rendez-vous pour cela au
1311)
Enfoncer la porte et foncer vers la fenêtre pour fuir ? (rendez-vous au
484)
Repasser dans le septième WC quand il voudra ouvrir le huitième où vous êtes ? (rendez-vous au
35)