- La solution la plus simple, lancez-vous alors, c'est d'interroger le suspect lui-même. On verra déjà s'il a un alibi pour lundi soir.
L'assistance ne cache pas sa surprise. Vous leur expliquez brièvement comment a été blessé Bernie.
- Il devrait logiquement se trouver entre vos mains, commissaire.
- C'est le cas. Il est sorti de l'hôpital ce matin et a été transféré au commissariat, en garde à vue.
- Pourquoi ne nous avez-vous pas dit que vous déteniez ce suspect ? s'étonne Jacket.
- Je ne le crois pas coupable. Je vais le faire monter nous rejoindre, et nous allons nous en assurer.
Peu de temps après, Bernie entre dans la pièce, l'air hébété de débarquer au milieu d'un tel parterre. Il a été soigné de ses blessures, mais il est encore en piteux état. Quand il vous voit, il veut se jeter sur vous, mais il est encore trop mal en point pour se jeter sur quoi que ce soit. Les policiers n'ont aucune peine à le calmer. Lamprey lui explique que vous l'accusez du meurtre de Vogel. Il rétorque qu'il est innocent. Lundi soir, il s'est incrusté à une soirée mondaine de l'ONU. Les caméras de surveillance n'ont pas dû le manquer.
Votre sang se glace : son alibi est en béton. Avant de lancer une accusation, c'est tout de même la première chose à vérifier. Pour Lamprey, cette calomnie envers Mr Pelegrino est une preuve supplémentaire de votre culpabilité. Malgré les protestations de Nils Jacket, il met fin à cette réunion et ordonne que vous soyez conduit en cellule, en attendant votre transfert au tribunal. Bernie tient sa revanche.
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