Vous fouinez dans ses affaires mais ne trouvez rien de bien intéressant. Il n'y a que des vêtements dans ses placards. Il semble qu'elle ne conserve aucun souvenir, aucune photo, rien. Comme si elle venait d'emménager ici et n'avait pas encore ouvert tous ses cartons. Son sac à main traîne sur le lit de sa chambre. Vous jetez un oeil dedans, en espérant que se vérifie l'adage comme quoi les femmes transportent leur vie dans leur sac. Vous y trouvez 41FS en espèces ; ce n'est pas beaucoup mais elle doit retirer au fur et à mesure avec sa carte de crédit. Sa carte d'identité suisse vous confirme qu'elle s'appelle bien Elisabeth Gentric. Une légère inquiétude s'empare de vous quand vous constatez que son mini-pistolet ne se trouve pas dans son sac.
Vous entendez que l'eau coule toujours dans la salle de bains. Vous savez que vous avez encore le temps de fureter ; c'est quand elle la coupera en sortant de la douche que vous saurez que vous devez stopper tout et retourner dans le salon. En sondant le tiroir d'une commode, vous tombez sur une ribambelle de dessous sexy.
- C'est ça que vous cherchez ?
Vous sursautez. Tess est à la porte de la chambre, uniquement couverte par une serviette enroulée autour des reins et de la poitrine. Elle pointe sur vous son pistolet. Pourtant, l'eau coule toujours dans la salle de bains. On dirait qu'elle a été plus fine que vous.
- Vous êtes décidément un vrai Judas, Mr Hardy. C'est la deuxième fois que vous abusez de ma confiance. Je ne ferai pas l'erreur de vous l'accorder une troisième.
- Attendez, laissez-moi vous expliquer...
- Il n'y a rien à expliquer !
Si vous foncez sur elle pour la maîtriser, ruez-vous au
879.
Si vous tentez d'inventer une excuse à brûle-pourpoint, rendez-vous au
395.