Vous vous mettez à pousser des hurlements : "Police ! Au secours ! Au voleur !" Aussitôt, le cliquetis dans votre serrure s'interrompt. On en retire l'objet qui y a été inséré et des bruits de pas précipités s'éloignent dans le couloir. Votre visiteur nocturne s'enfuit à toutes jambes. Qui était-il ? Etait-ce seulement un cambrioleur ? Vous n'avez pas le temps d'y réfléchir plus amplement : vos cris ont ameuté tout l'étage et le patron, tiré du lit, vient frapper à votre porte pour savoir ce qu'il se passe.

Certain que tout danger est maintenant écarté, vous entrouvrez juste à peine votre porte, de façon à ce qu'il ne distingue pas trop votre visage. Il a l'air grognon du dormeur tiré trop tôt de son sommeil. Vous lui expliquez la tentative d'intrusion par effraction dont vous avez été victime. Comme il n'a croisé personne en montant et qu'il n'y a aucune trace sur votre serrure, il peine à vous croire.

- J'avais l'intention d'installer des verrous pour que les clients puissent se fermer de l'intérieur, indique-t-il. Ça va me motiver pour le faire, maintenant. Je signalerai votre plainte à la police demain. Genève est une ville sûre, d'habitude... Tâchez de passer une bonne fin de nuit.

Inscrivez le mot-code "POHOPO" sur votre Feuille d'Aventure s'il n'y figure pas déjà. L'hôtelier reparti se coucher, vous vous efforcez de vous rendormir. Vous avez bloqué la porte avec une chaise mais, la paranoïa n'aidant pas, vous ne parvenez plus à retrouver le sommeil.

Le lendemain matin, vous rassemblez vos affaires et descendez à la réception. Vous rendez la clef au gérant qui vous regarde d'un drôle d'air. Il doit vous prendre pour un client à problème. Vous ne savez pas s'il vous a cru ou non cette nuit, mais il a eu une bonne idée de ne pas faire venir la police. Vous quittez l'hôtel et disparaissez dans les rues.

Rendez-vous au 880.